* Chiffre daffaires en hausse de 13%. * Impact de la hausse des intrants réduit par la maîtrise des charges. Malgré une conjoncture internationale défavorable et des conditions climatiques difficiles, Cosumar a maintenu le cap de sa croissance au titre du premier semestre de lannée 2007. Le groupe sucrier marocain a réalisé un chiffre daffaires en hausse de 13% se situant à 2.747,8 MDH. «Cest une progression satisfaisante qui est due surtout à leffet de laccroissement du volume des ventes», a expliqué Mohamed Fikrat, PDG de Cosumar. Il a précisé que «le premier semestre sest déroulé dans des conditions difficiles en raison de la sécheresse qui avait touché le pays. Le phénomène avait nécessité un rationnement des apports en eau qui sétait répercuté sur le rendement. Même nos importations ont été impactées par la hausse des matières premières dans les marchés mondiaux». Le résultat dexploitation a atteint 327,2 MDH, en progression de plus de 39,3% sous leffet de laugmentation du volume et mix des ventes ainsi que du rétablissement des performances industrielles induites par la mise en uvre des programmes de synergies dans le cadre du projet Indimage 2012. Le résultat financier est en retrait à -12,9 MDH. Il traduit lincidence de lencaissement dun dividende exceptionnel en 2006 de Cosumar. Le coût de lendettement financier net sest amélioré de 20,4 MDH. Le résultat net part du Groupe sest, quant à lui, arrêté à 188,9 MDH, soit une hausse de 106,7%. Le projet Indimage 2012 est sur le bon chemin. Fikrat a souligné à ce sujet que «le secteur du raffinage sucrier est très capitalistique et quil nécessite du temps pour lachèvement des objectifs. Avec des récoltes en deçà des objectifs, Cosumar était contraint dimporter 20.000 tonnes de sucre raffiné». Au marché national, le prix de la betterave a augmenté de 65 DH la tonne. Mais le PDG du groupe a expliqué que «ces contraintes ont été atténuées par lamélioration du coût dacquisition du sucre brut, des performances de la production journalière moyenne et du nombre de jours travaillés. La maîtrise des charges a permis la réduction du ratio fuel».