Vendredi dernier, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et les Nations Unies ont célébré la Journée mondiale de la femme. Cette journée s'est tenue dans un contexte marqué par les processus intergouvernementaux dirigés par les Nations Unies pour l'élaboration d'un agenda de développement de l'après-2015. La semaine dernière, les composantes de la société tous azimuts (associations, médias, politiques...) se sont mobilisées pour célébrer la Journée mondiale de la femme. Elles ont été toutes au rendez-vous afin de faire de ce jour un moment de bilan riche et débattre des progrès réalisés, des défis et des perspectives à même d'aider à l'émancipation de la femme dans un environnement en perpétuelle mutation. Il est toujours utile de rappeler que cette Journée internationale de la femme puise ses racines dans la lutte que mènent les femmes au quotidien pour apporter leur pierre à l'édifice du progrès, au même titre que les hommes. Dans cette avalanche de meetings et de rencontres, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération n'est pas en reste. Sous le slogan «l'égalité Hommes-Femmes, gage de progrès», ce ministère et les Nations Unies au Maroc ont célébré comme il se doit cette journée. L'égalité entre les femmes et les hommes est indispensable pour la croissance et la réduction de la pauvreté mais aussi pour réaliser les objectifs du millénaire. Toutefois, force est de constater que malgré les efforts déployés, les femmes continuent à souffrir de manière disproportionnée de la pauvreté, de l'analphabétisme... Ont contribué aux discussions de cette journée, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, la ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social et la représentante de l'ONU Femmes Maghreb qui s'est exprimée au nom de l'équipe pays des Nations Unies au Maroc. La conférence s'est déclinée en trois panels traitant de la lutte contre les violences fondées sur le genre, l'égalité des chances et l'accès aux ressources, le leadership et la participation des femmes. Pour Leila Rhiwi, représentante du bureau multi-pays de l'ONU Femmes pour le Maghreb : «le 8 mars se tient dans un contexte marqué par les processus intergouvernementaux dirigés par les Nations Unies pour l'élaboration d'un agenda de développement de l'après-2015». En effet, les agences des Nations Unies, les gouvernements ainsi que la société civile ont fait état de la nécessité d'intégrer l'égalité de genre de façon transversale dans tous les objectifs de développement à venir. Elles ont par ailleurs soutenu la proposition d'inclure un objectif autonome en faveur de la réalisation de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes au sein de l'agenda de développement post-2015.