Le gouvernement canadien apporte un concours financier de 5 millions de dollars canadiens dans l'optique de financer le programme de développement des exportations pour la création de l'emploi (EDEC). Les initiatives en faveur de la promotion et du développement des exportations nationales foisonnent depuis un certain temps. Après le programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes plus connu sous l'anglicisme EnACT, le gouvernement canadien a décidé d'apporter un concours financier de 5 millions de dollars canadiens dans l'optique de financer le programme de développement des exportations pour la création de l'emploi (EDEC). Ce dernier consiste en une assistance technique apportée par le Centre de commerce international (CCI), basé à Genève, aux PME marocaines afin de booster leur activité à l'export. Lors de la cérémonie de signature du protocole d'accord le 18 décembre 2013 à Rabat, en présence de la directrice du CCI et du ministre en charge du Commerce extérieur, Mohamed Abbou, ce dernier n'avait pas manqué de relever le caractère important de cette coopération avant de rappeler que l'Etat avait pour principal objectif de tripler les exportations en dix ans tout en créant 380.000 emplois additionnels. Un programme aux contours bien définis L'EDEC s'inscrit dans une dimension visant à mieux positionner les exportations marocaines sur les marchés internationaux et ce, par le biais du renforcement des capacités des entreprises dans les domaines de la facilitation douanière, de la prospection des marchés, et de l'amélioration de l'offre exportable. En priorité, le programme financé par le gouvernement canadien cible le secteur de l'agroalimentaire, ceux du cuir et de la pêche. Il accorde une attention particulière aux entreprises dirigées par des jeunes et des femmes dans les secteurs précités. Pour sa part, l'ambassadrice du Canada au Maroc a rappelé le puissant levier que constituent les exportations pour la croissance d'un pays. A ce titre, elle a martelé que le Canada est devenu une puissance économique grâce à sa force exportatrice. D'où l'intérêt de renforcer les capacités du Royaume dans ce domaine. La directrice du CCI a aussi souligné que dans le cadre de l'EDEC, des études portant sur l'opportunité d'une intégration régionale seront effectuées. La pertinence d'une telle démarche découle du fait que dans le cadre d'une intégration économique, les PME marocaines auraient un accès plus facile à d'autres marchés puisqu'elles seraient assujetties à moins de contraintes douanières et de restrictions administratives.