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La croissance tergiverse
Publié dans Finances news le 26 - 01 - 2006

* Le taux de croissance ne devrait pas dépasser les 5,2%.
* Comportement favorable des secteurs agricoles et non agricoles.
La croissance économique au Maroc au titre de l’actuel exercice est bien orientée malgré quelques handicaps qui entravent son évolution, mais encore fallait-il qu’elle atteignit les objectifs tracés par la Loi de Finances 2006.
L’activité économique nationale en 2006 devrait tirer profit d’un environnement mondial porteur, de la relance des investissements et de la demande extérieure et intérieure, ainsi que de l’expansion soutenue des activités non agricoles.
Le taux de croissance établi par la Loi de Finances pour 2006 sera-t-il atteint ?
Le PIB à prix constants devrait s’accroître de 5,4% après 1,8% en 2005. Cette tendance à la hausse trouverait son origine essentiellement dans la progression simultanée de la valeur ajoutée primaire de 11,6 % et du PIB hors agriculture de 4,5%. L’hypothèse retenue pour la production céréalière est de 60 millions de quintaux, soit la moyenne des cinq dernières années, après une faible campagne céréalière de 42 millions de quintaux en 2004-2005.
Plusieurs paramètres laissent présager que le scénario tracé est réalisable dans la mesure où la campagne agricole, moteur de l’économie, et son principal baromètre présentent des signes favorables et dépassent la phase critique. Mais d’autres analystes trouvent que les éléments essentiels sur lequels le projet de Loi de Finances s’est basé ne seront pas tenus, notamment le cours du baril de pétrole à 60 dollars et la parité du dollar par rapport au dirham.
Ahmed Lahlimi, Haut-commissaire au plan, a expliqué que « le taux de croissance du PIB ne va pas dépasser dans le meilleur des cas les 5,2% malgré les performances attendues du secteur agricole». «Pour une saison agricole moyenne, la croissance devraient se situer à 4,7%. Le HCP s’attend aussi à une progression du secteur non agricole. Les secteurs porteurs du Maroc qui ont souffert de la mauvaise conjoncture en 2005 devraient prendre des couleurs en 2006, en l’occurrence le textile et cuir, l’agroalimentaire et la pêche. Le tourisme à son tour devrait poursuivre son trend haussier, aidé en cela par le comportement favorable de l’industrie touristique à l’échelle internationale et aussi et surtout par les effets des campagnes de promotion du produit Maroc au niveau des traditionnels marchés émetteurs ainsi que sur les nouveaux marchés. Le tourisme serait désormais la principale source de devises du Royaume pour la deuxième année consécutive. Cette tendance aurait des effets d’entraînement sur d’autres secteurs, notamment le BTP et le transport.
En effet, le secteur agricole présente des signes fort encourageants. Malgré le démarrage tardif de la saison agricole, l’excédent pluviométrique et le travail rythmé des exploitants ont fini par arranger les choses. Plus de 5,3 millions d’hectares sont emblavés et l’état végétatif est très favorable. Selon une source de la Direction de la production végétale relevant du département de l’Agriculture et du développement rural, « les céréales d’automne ont dépassé le stade de l’épiaison et du lever et sont maintenant au stade du début de tallage. Et ce, pour l’ensemble des régions du Royaume. Si la pluie est au rendez-vous au mois de mars, il y aura un bon cru ».
Malgré la progression du dollar par rapport à l’euro ces derniers jours, Ahmed Lahlimi trouve que «le billet vert devrait peu évoluer et qu’il restera accroché à son niveau des derniers mois ».
Faut-il rappeler que l’essentiel des importations du Maroc se font en dollars et les exportations en euros. La baisse du dollar réduit en quelque sorte l’impact du renchérissement de la facture pétrolière du Royaume, parfois de 15%.
Les tensions qui pèsent sur le dollar, en l’occurrence l’aggravation du compte courant américain, et le risque de diversification des réserves des Banques centrales asiatiques au détriment de la devise américaine, seraient de nature à alimenter l’incertitude. Ceci conduirait à une appréciation continue de l’euro qui serait préjudiciable à la croissance européenne et affecterait de ce fait l’économie nationale. Par ailleurs, la question énergétique reste le principal handicap de la croissance économique du Royaume. D’un côté on note une forte demande mondiale accentuée par la pression de la Chine et de l’Inde et aussi et surtout par la vague de froid qui sévit actuellement. D’un autre côté, il y a les perturbations de l’offre qui se manifestent en particulier par les arrêts de production au Nigeria et les perturbations géostratégiques avec l’Iran, le Venezuela et la Russie. Cette tendance aurait un impact sur le renchérissement des cours du brut et sur la facture pétrolière du Maroc et, bien entendu, sur le déficit commercial. Lahlimi a tenu aussi a préciser que «l'entrée en vigueur d'un nouveau système de comptabilité nationale en juin prochain va donner plus de réalité à la valeur du PIB».


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