Après avoir sorti la tête du guidon la semaine dernière pour regarder vers les 13.000 points et au-delà, cette semaine nous vous proposons de revenir au quotidien de la Bourse de Casablanca pour constater la léthargie ambiante depuis le 4 octobre. Masi en données quotidiennes. DirectFN
Creux d'informations, volumes réduits, journées sans directions au sein d'un corridor serré... Voilà à quoi ressemblaient les séances cette semaine à la Bourse de Casablanca. Le marché se retrouve au même point depuis plusieurs séances, délimité par le plus haut et le plus bas de la séance du 4 octobre. Parallèlement, les volumes se tassent. Le bilan hebdomadaire est négatif avec une perte de -1,74% et un Masi autour 12.306 points. D'une semaine à l'autre, les transactions ont augmenté de 27% à 602 MDH grâce notamment aux transactions sur Jet Contractors. La volatilité, elle, continue d'être résorbée. Graphiquement, rien de nouveau à signaler, si ce n'est que les 12.100 points devront encore une fois servir de base arrière pour les haussiers. Ce niveau est à préserver pour empêcher un retournement durable de tendance. Masi en données quotidiennes. Un support majeur à 12.100 points. Une résistance intermédiaire à 12.520/30 points. graphique DirectFN
International: Les points à retenir
* La BCE annoncerait jeudi une réduction de ses rachats d'actifs * La nomination du prochain patron de la Fed agite le marché * La réforme fiscale aux US espérée d'ici la fin de l'année * Records à Wall Street et sur les marchés actions mondiaux * La crise catalane pénalise la progression du Stoxx 600
Après une actualité dominée par la politique et le lancement de la saison des résultats, les banques centrales reviennent sur le devant de la scène avec la très attendue décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et la possible nomination du prochain responsable de la Réserve fédérale américaine (Fed). Le conseil des gouverneurs de la BCE devrait annoncer, jeudi, une réduction progressive de ses rachats d'actifs, ce qui constituerait une nouvelle étape du resserrement monétaire en zone euro. Confrontée à une reprise économique vigoureuse mais à une inflation lente, sous son objectif de 2%, la BCE pourrait décider de prolonger de neuf mois son programme de rachats de titres (QE) pour un montant compris entre 25 et 40 milliards d'euros, contre 60 milliards actuellement, ont indiqué des sources au fait des discussions. Les économistes de Bank of America-Merrill Lynch tablent pour leur part sur une extension de neuf mois du QE à hauteur de 30 milliards d'euros. Aux Etats-Unis, les anticipations portant sur une nouvelle hausse des taux d'intérêt de la Fed d'ici la fin de l'année ne semblent pas remises en cause. Le marché estime ainsi à près de 92% la probabilité d'un relèvement en décembre, selon le baromètre FedWatch de CME Group. La question qui reste en suspens concerne le nom de celui ou celle qui sera aux commandes de la Réserve fédérale à l'expiration du mandat de Janet Yellen en février. La Maison blanche a fait savoir que Donald Trump devrait annoncer son choix dans les prochains jours. En attendant sa décision finale, les spéculations vont bon train au gré des divers entretiens de Donald Trump et les réactions sur le marché obligataire et le dollar fluctuent en fonction du nouveau favori présumé. Ainsi, la perspective d'avoir à la tête de la Fed l'économiste John Taylor, que l'on dit prompt à accélérer plus franchement la normalisation monétaire, a fait monter le rendement des Treasuries à 10 ans au-delà de 2,36%, un plus haut depuis le début du mois. Celui des bonds du Trésor à 2 ans a atteint un pic de neuf ans.