* Les exposants sont plus nombreux que les clients potentiels à cause dun manque de communication. * Abderrazek Oumerri, responsable gestion obligataire à la Banque Populaire, se confie à Finances News Hebdo. Finances News Hebdo : Quelles sont vos premières impressions sur le Salon de la Bourse, de l'Epargne et de l'Investissement ? Abderrazek Oumerri : En fait, le Salon est bien organisé sauf qu'il y a peu de monde qui s'y intéresse. On voit plus les exposants que les clients potentiels à cause d'un manque de communication autour de l'événement. F. N. H. : Peut-on savoir quelles sont vos principales attentes du Salon ? A. O : Comme tout exposant, nos attentes visent à attirer le maximum de clients possibles. Nous, en tant que société de gestion, nous sommes beaucoup plus intéressés par les institutionnels, les compagnies d'assurance , ceux qui veulent investir de l'argent. Nous souhaitons également rencontrer des directeurs financiers, des gens initiés. F. N. H. : Justement, est-ce que vous avez conçu de nouveaux produits à cette occasion ? A. O. : Non, nous n'avons pas de nouveaux produits. Nous avons déjà des OPCVM actions, diversifiés, trésorerie, obligataires court terme, moyen terme et les plans d'épargne OPCVM qui permettent au client d'investir un montant qu'il peut fixer lui-même,; et cela ressort du cadre traditionnel. Notre clientèle est très diversifiée : il y a les grands et les petits comptes. Ainsi, par exemple, les petits comptes ne peuvent pas investir 100.000 DH d'un seul coup. Il y a aussi des gens qui veulent constituer une épargne pour leurs enfants. Ils essayent, à travers certains produits, tel que Kasir, qui a un horizon de trois ans, de se constituer une épargne pour un prélèvement automatique à chaque fin de mois.