Le Laboratoire d'analyse du discours de l'Anthropologie de l'imaginaire et des Représentations (Le LADAIR) a organisé jeudi à la Faculté des Lettres et des sciences Humaine de l'Université Chouaib Doukkali, une journée d'études sur la question de l'enseignement de la littérature. Les intervenants de divers horizons universitaires ( Mme Sabah Filali Belhaj de la faculté des lettres de Fès, M . Azzeddine Nouzhi de Beni Mellal, Mme S. Maatouk, M. Jaber Abdelhak, M. Mahi Aziz de la faculté des lettres d'El Jadida ; MM. Qasri Jamal Et M. Ghrioua Abderrahmane de Dar Al Hadith Al Hassanya, Rabat) ont chacun apporté un éclairage à la question de l'enseignement de la littérature au Maroc. Tout en soulignant les difficultés que l'on rencontre actuellement dans ce domaine -et ce pour des raisons aussi diverses que nombreuses, nous citerons entre autres, le recul de la lecture qui est en perte de vitesse face aux nouveaux médias, la baisse du niveau en langue constaté à tous les cycles de l'enseignement- les interventions durant la journée d'étude, ont néanmoins permis de mettre le doigt sur la nécessité de continuer à enseigner la littérature et ce pour ses nombreuses vertus : permettre une meilleure maitrise de la langue , l'ouverture d'esprit qui accompagne toute lecture d'une œuvre littéraire et ce quel que soit son origine (tout l'intérêt de la littérature comparée), l'évolution humaine qui est le corollaire de tout apprentissage basé sur les sciences humaines, le développement de l'intelligence, de la sensibilité et de l'empathie seules capables de créer un citoyen responsable.