Dans la soirée du jeudi 16 août, un forcené, s'est attaqué aux passants du boulevard Zerktouni réussissant à en blesser quatre.
L'homme est d'une cinquantaine d'année et originaire d'Azemmour. Un délinquant notoire et un visage familier de la police. Notons qu'en plus des quatre blessés, un état de panique s'est emparé des passants et aurait pu engendrer des dégâts encore plus importants, dans un boulevard plein à craquer à l'approche de l'Aid. Quant aux enfants, qui accompagnaient leurs parents, beaucoup d'entre eux ont été choqués et traumatisés par la scène cauchemardesque à laquelle ils ont assisté, malgré eux. La vue de sang d'un côté et un forcené muni d'une épée et distribuant des coups au hasard, était d'après des témoins, une scène à choquer les plus endurcis d'entre nous. En un clin d'œil, l'ambiance de fête s'est transformée presqu'en deuil. Rappelons que cela fait des années que le boulevard El Hansali et celui de Zerktouni, sont devenus le point de rencontre de tous genres de délinquants et de criminels. Ces derniers se sentaient comme des poissons dans l'eau dans ce centre-ville où des ferrachas squattent complètement la route, des « gargotiers » squattent les trottoirs... C'est le seul centre-ville au Maroc où l'on fait des fritures de sardines, d'aubergines, de frites…dans des petites poêles à même le sol et au risque et péril des passants. Cela fait des années que le centre-ville d'El Jadida ressemble à un souk d'une quelconque bourgade rurale. Il faut préciser qu'une telle dégringolade n'est devenue possible qu'à cause des bakchichs distribués quotidiennement aux « autorités de la ville » et d'un « conseil municipal » aux abonnés absents. Forts de ces avantages, les ruraux qui ont regagné El Jadida, ont réussi à nous instaurer leur diktat et leur style de vie du Souk…le seul qu'ils connaissent du reste. Et au lieu que ce soit les composantes responsables de la ville qui disciplinent les activités de ces personnes en les tirant vers le haut, ce sont eux qui ont réussi à nous tirer vers le bas…faisant de nous tous des « Souakas » au quotidien. Wa Allah Y lataf ou Safi !