L'Observatoire marocain sur l'extrémisme et la violence (OMEV) organise les 16, 17 et 18 février 2021 à Rabat (en présentiel et en vidéoconférence), la conférence annuelle sur ''la lutte contre l'extrémisme violent : de nouvelles réponses à de nouveaux défis'' en partenariat avec la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, le Policy Center for the New South et la Rabita Mohammadia des Oulémas. L'organisation de cette conférence intervient dans des circonstances particulières marquées par l'interaction de facteurs complexes qui caractérisent le phénomène du terrorisme depuis plus d'une décennie. Cependant, la crise sanitaire actuelle de Covid-19 a davantage compliqué la situation et accéléré le rythme des transformations entourant ce phénomène, ce qui va inévitablement engendrer des répercussions supplémentaires et créer des distorsions au sein des sociétés en affectant la vie économique, politique, intellectuelle ainsi que les perceptions de l'opinion publique sur les notions de la sécurité et de la paix. Dans ce contexte, la tenue de cette conférence internationale annuelle sur le thème de ''la lutte contre l'extrémisme violent : de nouvelles réponses à de nouveaux défis'' sera l'occasion de débattre les mutations que connaît la scène terroriste dans toutes ses dimensions. La conférence servira également de base pour évaluer l'efficacité de la coordination régionale et internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Elle permettra également de mener une réflexion commune sur les moyens de rapprocher les points de vue des spécialistes, des experts de terrain et des chercheurs en vue d'explorer des scénarios pour faire face collectivement aux nouveaux défis du terrorisme et de l'extrémisme violent. Les travaux de la conférence démarreront par une session inaugurale générale qui sera marquée par les interventions de la Direction exécutive du contre-terrorisme des Nations unies, la Rabita Mohammadia des Oulémas, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion, le Bureau central des investigations judiciaires, le Ministère de la justice, l'Organisation du monde islamique pour l'éducation, les sciences et la culture, ainsi que l'Observatoire marocain sur l'extrémisme et la violence et le Policy Center for the New South. La conférence comprendra également d'autres sessions spécialisées tout au long des trois journées (16-17-18 février 2021). La première session portera sur les évolutions des menaces terroristes : de nouvelles réponses à de nouveaux défis, alors que la deuxième session sera axée sur les nouveaux défis de la cybersécurité : de la propagande et du recrutement au ciblage des infrastructures. La troisième session sera consacrée aux évolutions idéologiques et dogmatiques de l'extrémisme violent et aux nouvelles formes des récits de l'extrémisme et au discours de haine. La quatrième session débattra les différentes expériences concernant le désengagement, la déradicalisation et la réhabilitation : approches, programmes et méthodes d'évaluation. Enfin, la cinquième session portera sur les femmes et l'extrémisme violent : pour une nouvelle approche qui transcende les stéréotypes. Il est à noter que cette conférence verra la participation d'experts et de praticiens qui interviennent sur les questions de terrorisme et d'extrémisme violent, de différents continents et pays (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie, Sénégal, Nigeria, Kenya, Espagne, France, Italie, Portugal, Grande-Bretagne, Etats-Unis d'Amérique, Autriche, Roumanie, Malte, Egypte, aux côtés d'institutions régionales et internationales, en premier lieu la Direction exécutive du contre-terrorisme des Nations unies, etc.