La croissance de la masse monétaire s'est accélérée à 7,7% en novembre après 7,3% en octobre 2020 sous l'effet de la progression de 10,6% après 9,8% des dépôts à vue auprès des banques, une décélération du rythme de progression de la circulation fiduciaire à 20,6% après 22,6%. Selon les indicateurs monétaires de BAM, l'agrégat M3 a enregistré une hausse de 0,4% en glissement mensuel pour s'établir à 1 447,4 MMDH, reflétant principalement l'accroissement de 1% des dépôts à vue auprès des banques, la monnaie fiduciaire et les comptes à terme ayant, en revanche, accusé un repli de 1%. Par contrepartie, l'évolution de M3 est attribuable à la progression du crédit bancaire de 0,2% et des créances nettes sur l'Administration* Centrale de 3,6% ainsi qu'à la baisse des avoirs officiels de réserve de 0,3%. La croissance de la masse monétaire s'est accélérée à 7,7% après 7,3% en octobre 2020. Cette évolution recouvre une progression de 10,6% après 9,8% des dépôts à vue auprès des banques, une décélération du rythme de progression de la circulation fiduciaire à 20,6% après 22,6% et une accentuation de la baisse des comptes à terme de 12% à 12,9%. Par contrepartie, le rythme de croissance des avoirs officiels de réserve a décéléré à 18,2% après 22,5%, tandis que les créances nettes sur l'Administration Centrale ont progressé de 25,7% après 18,7% en octobre. Pour sa part, le crédit bancaire s'est accru de 5,2 % après 4,3%, avec une augmentation des prêts au secteur non financier de 4,7% contre 4,9% le mois dernier. Cette dernière évolution traduit la décélération de la croissance des prêts aux sociétés non financières privées de 6,9% à 6%, l'accélération de la progression des crédits aux ménages de 2,3% à 2,7% et de celle aux sociétés non financières publiques à 4,4% après 4%. La ventilation par objet économique des crédits alloués au secteur non financier fait ressortir une décélération de la croissance des facilités de trésorerie de 10,8% à 9% ; une accentuation de la baisse des crédits à la consommation de 2,9% à 3,3% ; une accélération de la progression des crédits à l'immobilier de 1,8% à 2,1% et une quasistagnation de la croissance des prêts à l'équipement à 1,5%. S'agissant des créances en souffrance, leur rythme de progression annuelle s'est accéléré de 14,7% en novembre après 14,3% en octobre. Dans ces conditions, le taux des créances en souffrance s'est stabilisé à 8,5%.