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Addiction au Maroc : les chiffres chocs du CESE
Publié dans EcoActu le 20 - 04 - 2022


Ecrit par la Rédaction |
Les chiffres relatifs à l'addiction présentés par le CESE inquiètent à plus d'un titre. Outre l'impact sur les concernés, la société dans sa globalité n'est pas à l'abri. Le Maroc est appelé à revoir sa copie en la matière.
Le monde assiste de plus en plus à une évolution gravissime des conduites addictives, tant celles liées à la consommation des substances légales et illégales (tabac, sucre, alcool, drogue...) ou à la pratique d'activités provoquant l'addiction (jeux vidéos, internet...).
En référence aux résultats d'un certain nombre de recherches et d'études de terrain réalisées au Maroc ces dernières années, le CESE dans son derniers avis sur la situation de l'addiction au Maroc fait ressortir les constats suivants :
Plus de 6 millions de fumeurs (500.000 ont moins de 18 ans) ;
Environ 18.500 personnes consomment des drogues par injection ;
57% des personnes atteintes d'hépatite « C » consomment des drogues par le biais des injections ;
Plus de 9% des mineurs en milieu scolaire ont consommé au moins une fois une drogue à base de cannabis ;
3,3 millions de personnes se livrent à des jeux de paris ;
Augmentation de l'usage addictif des écrans, des jeux vidéo et d'Internet notamment chez les adolescents et les jeunes adultes…
« Il s'agit de chiffres vraiment inquiétants qui attestent de la gravité de ce problème », explique Réda Chami, président du CESE lors de la présentation ce mercredi 20 avril du rapport sur les conduites d'addiction.
Et d'enchaîner : « Notre pays fait face à de graves répercussions sur la population et ne peut être que soucieux de sa santé mentale, psychologique et physique. Pis encore, ces répercussions s'étendent à la famille et à la société en raison du coût financier exorbitant qu'elles nécessitent pour y remédier ».
Cette dépendance outrancière ou addiction a tout simplement des répercussions négatives sur le potentiel de développement économique et social de notre pays.
Ahmed Chami rappelle dans la foulée que le Maroc est l'un des premiers pays de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) a avoir adopter des politiques de santé publique. A cet égard, des plans nationaux, des procédures, des prises en charge des troubles addictifs ont été mis en place depuis les années 2000.
Sauf que selon les acteurs concernés, le manque de structures de prise en charge des conduites addictives conjugué à la rareté des médecins spécialisés dans cette pathologie, suscitent des interrogations sur le développement dangereux de la situation.
Aussi, les toxicomanes sont-ils souvent considérés comme des délinquants qu'il faut incriminer au lieu de les soigner.
D'un autre côté, les conduites addictives ne sont pas encore suffisamment reconnues et couvertes par les organismes de protection.
En fonction du diagnostic poignant, le CESE émet les recommandations suivantes :
Admettre une dépendance, que ce soit en consommant une substance ou en pratiquant un exercice addictif (jeux vidéos, internet…), en tant que maladie qui implique un traitement et qui sur le plan juridique nécessite une prise en charge par les organismes de protection sociale ;
Révision du Code pénal, pour permettre l'application des dispositions juridiques qui accordent à la personne le droit d'être soignée ;
Allouer une part importante du budget de l'Etat, extraite des activités qui provoquent l'addiction, au traitement, à la recherche et à la prévention. A noter que ces activités réalisent un nombre de transactions de plus de 32 milliards de dirhams soit 9% des recettes fiscales et 3% du PIB ;
Reconnaissance juridique de la science de la toxicomanie et la certification y afférente ;
Mettre en place une autorité nationale de réglementation technique et d'éthique et de contrôle des activités des institutions et entreprises travaillant dans le domaine des jeux de paris.
Et ce en vue de prévenir et répondre aux conduites addictives.
Un objectif nécessitant des mesures draconiennes et un courage sur tous les plans (Etat, société… ) pour limiter un tant soit peu l'amplification de ce type de pathologies qui prennent en otage la dynamique de développement du Maroc.
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