C'est fini pour Mohamed Boudrika qui a, enfin, démissionné de la présidence du Raja Club Athlétic. Après avoir menacé à diverses occasions de jeter l'éponge, pour se renier quelque temps après en recourant au même prétexte: « retenez-moi ou je pars! ». Et comme si le Raja ne suffisait pas à subir pareille manœuvre, Boudrika a tenté le diable en narguant la Fédération pour lui opposer le même chantage. Mal lui en prit, cette fois-ci, puisqu'il ne fut pas suivi et il se trouva même lâché par un Président de la FRMF imperturbable, hyper-rodé à l'exercice des chiffres de son état. Un domaine où Boudrika ne semble pas autant rodé, y compris par rapport à ses prédécesseurs , tous affûtés à l'exercice du » j'économise donc je suis! ». Maintenant que les adhérents ont investi Saïd Hasbane pour succéder à Boudrika, que fera-t-il pour éponger le gros déficit occasionné par le plus jeune Président de toute l'histoire du foot. Et qui parle d'une ardoise de 1, 4 milliard de centimes (on compte en dirhams chez les nantis, non!), au moment où le déficit semble peser plus lourd encore. Saïd Hasbane, le nouveau Président vient, lui, avec « un plan Marshall » (sic et resic), mais disposera-t-il du temps et des moyens nécessaires pour survoler les espaces verts Rajaouis, comme un aigle ? Un aigle qui risque, lui, d'être démissionné au cas où il n'aurait pas une « Chkara » à portée de main! Il faut avoir les nerfs solides, pour dénicher le nerf de la guerre, le blé qui n'a pas d'odeur.