Décidément, Uber Maroc n'en finit de faire parler d'elle. Selon nos sources au sein de la Wilaya de Casablanca, un dossier a été remis au Parquet en vue d'une enquête pour statuer sur la légitimité des services offerts par la société de transport. La Wilaya vient de remettre un dossier au Parquet général pour ouvrir une enquête relative à la légitimité des activités de la société spécialisée dans le transport. Mais, selon une source au sein de la Wilaya, contactée par «Challenge.ma», Uber Maroc n'est pas la seule société visée dans la requête. Toutes les entreprises exerçant une médiation de transport par internet sont, en effet, visées. Notre source persiste et signe : la Wilaya n'a octroyé aucune autorisation à Uber Maroc. Aujourd'hui, c'est la justice qui va prendre les mesures nécessaires en coordination avec les différentes parties concernées, notamment le ministère de l'Equipement et du Transport. Réagissant à l'action entreprise à l'encontre de la société, la directrice de Uber Maroc, Meryem Belkziz, contactée ce mercredi 20 octobre dans la matinée par «Challenge.ma», a expliqué que le transporteur n'avait pas reçu de notification à ce sujet et qu'il ne pouvait décider de la suite à donner avant de connaître la teneur du dossier. Pour rappel, Uber Maroc avait enrichi son offre en lançant, il y a quelques jours, un service de déplacement entre les villes. La directrice de la société nous avait même confié que dans le cadre de cette extension, «des contacts ont été pris avec les autorités des villes de Rabat et Marrakech, de manière informelle, et que les responsables semblaient intéressés par ces services».