Désormais, plus rien ne semble arrêter la société Uber. Il y a quelques jours, la société a lancé un nouveau service, à savoir les déplacements entre les villes. Ainsi, même si la Wilaya de Casablanca avait jugé l'activité d'Uber Maroc illégale, la société réfléchit déjà à son expansion à travers le pays. Trois mois après le lancement de ses activités, Uber Maroc propose de nouveaux services. Désormais, il est possible de se rendre à Mohammédia, à Rabat et à Marrakech avec Uber. Ce nouveau service a été lancé il y a quelques jours. En revanche, explique Meryem Belkziz, Directrice Générale d'Uber Maroc dans une déclaration à «Challenge.ma», la ville de Casablanca est le seul point de départ actuellement. Si Uber enrichit ainsi sa gamme de services, c'est que les affaires marchent bien. Sur ce volet, la patronne de la filiale du groupe américain spécialisé dans les services de transport répond par l'affirmative : «compte tenu du potentiel de la ville de Casablanca, nous faisons état d'un bilan très positif», nous a-t-elle confié. En revanche, Meryem Belkziz n'a pas souhaité avancer des chiffres. Et quid des autres villes ? «L'expansion est à l'ordre du jour, peut-être pas dans l'immédiat, mais en 2016 nous prévoyons d'étendre nos services aux villes de Rabat et Marrakech», dit-elle. Ainsi, rien ne paraît arrêter la société dont les activités avaient pourtant été jugées illégales par la Wilaya de Casablanca. Une décision qui ne semble pas inquiéter le management de la société. Selon Meryem Belkziz, «des contacts ont été pris avec les autorités des deux villes. Certes, de manière informelle, mais les responsables semblent intéressés par nos services».