Pour Meryem Belqziz Uber met en contact des sociétés de transport dûment autorisées avec leurs clients./DR A peine lancées à Casablanca, les activités d'Uber font l'objet d'une discorde. La wilaya les juge «illégales» tandis que la DG d'Uber Maroc réfute toute activité de transport mais parle plutôt de marketing. Les activités de la société privée Uber Maroc, qui vient de lancer un nouveau service de transport public à l'intérieur de la ville de Casablanca et d'assurer le trajet Casablanca-Aéroport Mohammed V, sont «illégales», ont affirmé mardi les services de la wilaya du Grand Casablanca. La société n'a pas déposé de demande d'autorisation pour l'exercice de transport public à Casablanca conformément aux lois et réglementations en vigueur, explique la wilaya dans un communiqué. Le service de la société en question est offert sous la dénomination commerciale «Uber Maroc» qui consiste à mettre en liaison les usagers et des propriétaires de véhicules de transport touristique, selon la même source. De ce fait, ajoute le communiqué, les activités de cette société sont «illégales et exposent ses responsables, ainsi que les chauffeurs impliqués dans ce genre de transport aux sanctions prévues par les lois et réglementations en vigueur». Lire aussi : Uber : Indésirables aux Etats-Unis et en France, qu'en sera-t-il au Maroc ? Interrogée par nos confrères de Médias24, la directrice générale d'User Morocco, Meryem Belqziz a affirmé, mardi, que «ni la wilaya ni aucun autre département ne nous a notifié que nos activités étaient illégales ou interdites». Belqziz d'assurer que sans cette notification, Uber continuera ses activités. Meryem Belqziz précise également qu'Uber ne fait pas de transport mais du marketing. Autrement dit, Uber met en contact des sociétés de transport dûment autorisées avec leurs clients.