Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le décaissement en faveur du Maroc de 496 millions de dollars en guise de troisième tranche du programme Facilité pour la résilience et la durabilité, portant à environ 1,24 milliard de dollars les sommes allouées dans ce cadre. « Le Maroc a continué de progresser dans le renforcement de sa résilience au changement climatique dans le cadre de l'accord », souligne, mardi 18 mars, le FMI dans un communiqué, qui détaille les mesures mises en œuvre dans le cadre du troisième et dernier examen de l'accord. Celles-ci visent à mieux protéger les ressources en eaux souterraines, à préparer le terrain pour un changement dans la tarification de l'eau, à améliorer le cadre réglementaire du marché de l'électricité pour encourager la production d'énergie renouvelable par le secteur privé et à renforcer la résilience des systèmes budgétaire et financier aux risques liés au changement climatique. Lire aussi | Maroc: Le FMI dévoile ses prévisions de croissance pour 2024 et 2025 Le FMI note la poursuite de la mise en œuvre du programme de réformes structurelles annoncé. C'est ainsi que de nouvelles mesures ont été initiées pour restructurer les entreprises publiques, rendre opérationnel le Fonds Mohammed VI pour l'investissement et mettre en œuvre la nouvelle Charte de l'investissement. En 2024, l'économie marocaine a continué de faire preuve de résilience malgré une nouvelle année de sécheresse. La croissance devrait s'accélérer à moyen terme, portée par des investissements plus importants et la poursuite des réformes structurelles. « Malgré une nouvelle sécheresse, l'activité économique n'a que légèrement ralenti, atteignant environ 3,2 % en 2024, contre 3,4 % en 2023, grâce à une demande intérieure robuste », fait remarquer le directeur général adjoint et président par intérim du FMI, Kenji Okamura. Lire aussi | Le Maroc dans le top 10 mondial de l'Indice de Performance Climatique Et de poursuivre: « la croissance du PIB devrait s'accélérer pour atteindre environ 3,7 % au cours des prochaines années, portée par un nouveau cycle de projets d'infrastructures et la poursuite de la mise en œuvre du programme de réformes structurelles. Ces réformes sont essentielles pour renforcer la croissance, la rendre plus résiliente, créatrice d'emplois et plus inclusive ». La croissance du PIB devrait, par ailleurs, s'accélérer pour atteindre environ 3,7 % au cours des prochaines années, soutenue par une nouvelle série de projets d'infrastructures et la poursuite de la mise en œuvre du programme de réformes structurelles.