Le leader travailliste Keir Starmer est devenu vendredi le nouveau Premier ministre du Royaume-Uni, après la victoire écrasante de son parti aux élections législatives du 4 juillet. Les travaillistes, qui n'avaient plus accédé au pouvoir depuis 2010, retrouvent Downing Street avec une énorme majorité parlementaire de 174 voix, après l'effondrement du soutien aux conservateurs. M. Starmer a été officiellement nommé par le roi Charles III au palais de Buckingham, en remplacement du chef des conservateurs, Rishi Sunak, avant de se diriger à la résidence officielle du Premier ministre pour prononcer sa première adresse à la nation. Lire aussi | Législatives britanniques: Raz-de-marée travailliste, les conservateurs laminés Depuis le perron du 10 Downing Street, l'ancien procureur a promis de « reconstruire » le pays, « brique par brique », évoquant notamment le besoin d'écoles et de logements abordables et d'éléments sur lesquels « les familles de travailleurs comme la mienne peuvent construire leur vie ». Tout en reconnaissant que « changer le pays prendra un certain temps », M. Starmer a assuré que le travail pour y parvenir commencera « immédiatement ». Sir Keir Starmer arrives at Buckingham Palace to meet King Charles pic.twitter.com/l5JMGwRe8w — Peter Stefanovic (@PeterStefanovi2) July 5, 2024 Les quatre nations du Royaume-Uni « se tiennent à nouveau ensemble pour faire face, comme nous l'avons fait par le passé, aux défis d'un monde en proie à l'insécurité », a-t-il poursuivi. M. Starmer a souligné que son gouvernement s'engage à une « reconstruction calme et patiente », invitant toutes les parties prenantes à rejoindre son gouvernement dans sa « mission de renouveau national ». Lire aussi | Le Royaume-Uni vote pour des législatives promises au Labour Le leader travailliste devrait commencer à nommer son nouveau gouvernement dès vendredi après-midi, avant que celui-ci ne se réunisse pour la première fois samedi. Le Labour a notamment profité de la chute spectaculaire du soutien aux conservateurs, qui ont perdu 250 sièges et n'en occupent plus que 121, ce qui constitue un record historique.