Le Parlement britannique a été officiellement dissous jeudi en vue des élections législatives du 4 juillet, pour lesquelles le parti travailliste est favori face aux conservateurs au pouvoir. À la suite de la décision surprise du Premier ministre Rishi Sunak de convoquer ce scrutin, les 650 sièges de la Chambre des Communes sont vacants à partir de jeudi. La campagne officielle est désormais lancée pour élire leurs successeurs, qui siègeront à partir du 9 juillet. Les sondages placent le Labour à 45% des intentions de vote en moyenne contre 23% pour les Tories, laissant présager une large victoire des travaillistes, vu le mode de scrutin à la majorité simple. Lire aussi : Royaume-Uni: un rapport pointe l'interminable mise en place des contrôles post-Brexit Quelque 129 députés ont pour l'instant annoncé qu'ils ne se représenteraient pas lors des prochaines législatives. Parmi eux figurent 77 conservateurs, un record pour un parti au pouvoir. Après 14 ans dans l'opposition, le Labour se trouve donc en position de force à cinq semaines des élections et son leader Keir Starmer, un ancien procureur, apparaît comme le grand favori pour prendre la tête du gouvernement. De son côté, M. Sunak espère pouvoir redresser la barre en gagnant des points au cours des débats prévus avec M. Starmer, le premier étant prévu mardi soir sur la chaîne de télévision ITV.