Après six dossiers de candidature à l'organisation du Mondial de football, le Maroc a de fortes chances à sa septième tentative cette fois commune (avec l'Espagne et le Portugal), de voir son rêve enfin exhaussé. Une aubaine pour l'économie nationale. Mais le secteur des télécoms fait face à un énorme défi, celui d'assurer la connectivité pour plus de cinq milliards dans les cinq continents. L'éventualité de la désignation du Maroc dans le dossier de candidature commune à l'organisation du Mondial de football 2030 devra être ressentie sur l'économie nationale sur tous les aspects, de la médiatisation à la communication, en passant par les infrastructures… Une aubaine pour l'économie nationale mais aussi un grand défi pour le secteur des télécoms qui aura à charge d'assurer une connectivité mondiale sans faille, tel qu'il est précisé dans le cahier des charges de la Football International Federation Association (FIFA). Lire aussi | « Med 5 Staduim SDL » : Rmili envisage une transformation radicale du stade Mohammed V Ainsi, de nombreux chantiers devront être établis, parmi lesquels, on note l'attribution aux opérateurs des licences 5G dès 2024 pour préparer l'implémentation de la technologie dans des délais assez rapides, le déploiement des infrastructures de nouvelle génération sur l'ensemble des régions du pays, l'accélération du haut et très haut débit, la généralisation de la connectivité y compris dans les zones enclavées, un accès généralisé de la fibre optique, le déploiement effectif de la hausse du trafic de la voix et data ou encore l'amélioration des taux de pénétration au niveau national, indique le quotidien faisant référence à une étude réalisée par Sogécapital Gestion sur les retombée de l'organisation du Mondial 2030. Les retombées sont illimitées, confirmée par l'expert IT & télécoms Khalid Ziani cité par le journal. Lire aussi | Derby Raja-WAC : le dispositif sécuritaire blindé de la Direction de Hammouchi Pour le cas du Maroc, en vue de se conformer au cahier des charges de la FIFA, rendu public à quelques mois de l'annonce du dossier de candidature retenu, prévue le mois de septembre prochain, il est impératif de mettre en place les bases solides et les fondamentaux d'une infrastructure opérationnelle, implémenter et généraliser des liens de fibre optique avec le recours aux câbles sous-marins afin de permettre une connexion sans faille avec les 5 continents.