Abenewco 1, le vecteur qui détient les projets d'Abengoa, a lancé la cession de l'un de ses principaux actifs dans le monde, l'usine de dessalement d'Agadir. La société basée à Séville a encouragé la cession de la participation de 51 % qu'elle détient dans la société concessionnaire qui exploite l'installation, selon les médias espagnols. L'usine de dessalement d'Agadir est un projet de référence pour Abengoa dans le secteur du dessalement au niveau mondial, avec une capacité de production de 275 000 m3/jour (150 000 m3/jour d'eau potable et 125 000 m3/jour d'eau pour l'irrigation), avec une possibilité d'extension à 400 000 m3/jour. Le projet comprend également la construction d'un réseau d'irrigation pour une surface de 15.000 ha. Lire aussi | Le Maroc devra importer 5 millions de tonnes de blé tendre en 2023 Le processus de cession a suscité l'intérêt de groupes industriels et de fonds d'investissement internationaux. Parmi les premiers, on trouve l'espagnol Acciona, qui est déjà présent sur le territoire nord-africain, et des entreprises françaises comme Engie. En revanche, d'autres opérateurs espagnols comme Aqualia, filiale de FCC, Sacyr et Lantania, sont restés sur la touche et ne manifestent aucun intérêt, selon les sources citées. Lire aussi | Fellah Tech met la technologie au service de l'agriculture Abengoa, qui est en procédure d'insolvabilité depuis février 2020 (Abenewco 1 et 26 autres sociétés ont déposé une demande de procédure de pré-insolvabilité le 30 juin), favorise ainsi le désinvestissement de ses actifs après l'échec du plan de sauvetage, qui devait inclure une injection de 249 millions d'euros de la Sepi.