L'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) a annoncé, il y a quelques jours, la pré-qualification de six consortiums, dans le cadre de l'appel d'offres destiné à la construction de la future usine de dessalement de Casablanca. Selon plusieurs sources médiatiques, ces dossiers ont été reçus par l'ONEE, en mars dernier, alors que l'attribution du marché estimé à plus de 800 millions d'euros est prévue d'ici l'année prochaine. Les mêmes sources annoncent que quatre entreprises espagnoles, font parties de trois groupements. Il s'agit d'abord de la société Abengoa, première à se déclarer candidate, avec son partenaire, le Français Engie. L'autre société espagnole Acciona, a opté pour un partenariat avec Afriquia Gaz et Green of Africa, deux filiales du groupe Akwa alors que Lantania, qui construira la nouvelle usine de traitement des eaux usées de Salé, et Tedagua font partie d'un consortium avec le Saoudien Acwa Power, Sepco III et le Marocain Fipar Power Holding. En plus de ces trois consortiums, la construction de la future station de la capitale blanche est convoitée par Nareva, filaile du groupe Al Mada, qui s'allie à Suez, la CIMR et le Japonais Itochu. De plus, les Marocains Somagec et SGTM feront équipe avec la société israélienne IDE Technologie et le Japonais Mitsui. Enfin, le Français Veolia a, lui, choisi de faire équipe avec le groupe émirati Taqa. La future station de dessalement aura une capacité de 548 000 m3 par jour, qui peut atteindre 822 000 m3 par jour. Le mégaprojet doit permettre de renforcer et de sécuriser l'alimentation en eau potable d'une partie de la région de Casablanca-Settat, tout en fournissant de l'eau dessalée pour le compte d'un autre opérateur afin de servir aux besoins d'irrigation d'un périmètre de 5 000 ha.