La Société Marocaine d'Assurance à l'Exportation (SMAEX) annonce une série de mesures à même de minimiser l'impact de la pandémie du coronavirus sur l'activité des entreprises exportatrices. Les détails. Frappés de plein fouet par la crise sanitaire, les différents secteurs de l'économie nationale s'adaptent peu à peu à la nouvelle donne, avec tous les chamboulements que cela continue d'engendrer. En ce qui concerne l'export, les opérateurs se mobilisent aussi. Ainsi, après avoir alerté le gouvernement sur les difficultés du secteur, la corporation sensibilise désormais les exportateurs sur les outils et mesures à même de les aider à minimiser les impacts du Covid-19. Dans ce cadre, on apprend que l'Asmex (Association marocaine des exportateurs), a récemment eu une visioconférence avec le Président Directeur Général de la Société Marocaine d'Assurance à l'Exportation (SMAEX). Lire aussi: Coronavirus : l'ONMT lance une campagne pour accompagner le tourisme national « La problématique de couverture de risque est posée avec acuité dans ce contexte difficile de pandémie de COVID-19. Le secteur des exportations souffre des conséquences des perturbations du commerce international et la solvabilité des pays clients est plus que jamais remise en question. Il est important de commencer à préparer l'après-Covid qui sera complètement différent de l'avant-Covid et particulièrement difficile », a-t-il souligné lors de cet échange. On apprend aussi que la société a décidé de baisser le délai de remboursement des entreprises exportatrices ayant subi des pertes durant les dernières semaines. Ce délai passe ainsi de 6 à 3 mois maximum dans l'objectif d'alléger l'impact de la situation actuelle sur la trésorerie des entreprises les plus fragilisées. Notons que d'autres mesures ont été également prises. Il s'agit de la prorogation du délai de déclaration du chiffre d'affaires de 15 à 30 jours, de la prorogation des échéances à 2 mois au lieu de 1 mois, de l'augmentation du délai de déclaration du sinistre de 30 à 60 jours avec possibilité de rallonge. Aussi, l'Asmex a-t-elle appelé à une révision des polices d'assurance puisque les entreprises exportatrices marocaines se trouvent confrontées à la faiblesse du montant de prime d'assurance qui ne correspond pas toujours à la valeur des transactions. « Ceci pousse plusieurs d'entre elles à refuser des nouvelles commandes et engagements et donc arrêter de produire et mettre le personnel au chômage technique », a expliqué l'association.