Face à la situation économique de plus en plus difficile pour les TPE et PME, à cause notamment de l'épidémie du coronavirus, la Confédération marocaine des TPE et PME interpelle le gouvernement sur la détresse de cette catégorie d'entreprises et recommande quelques mesures. L'impact de l'épidémie du Covid-19 sur le segment des TPME est conséquent. Cette catégorie d'entreprises, parent pauvre du tissu économique, doit aujourd'hui composer avec un coronavirus qui semble tout mettre K.O devant lui. Pour limiter la détresse de ses membres, la Confédération marocaine des TPE et PME vient de dévoiler une liste de proposition à soumettre au Gouvernement. Lire aussi: Coronavirus : BMCI ferme provisoirement son plateau sis Boulevard Hassan 2 à Casablanca « La Confédération Marocaine de TPE-PME demande au gouvernement de prendre les mesures immédiates suivantes afin de sauver ces entreprises fragilisées par la propagation du COVID19 et par la sécheresse », souligne la confédération. La première mesure proposée porte sur l'exonération à 100% des charges sociales et de l'impôt sur le revenu des TPE-PME et Auto-Entrepreneurs pendant la période de pandémie. L'association demande aussi de mettre en place un fond de soutien pour les TPE et PME et faire bénéficier l'ensemble des TPE-PME et Auto-Entrepreneurs du programme d'appui INTILAKA sans condition de création d'entreprise de moins de 5 ans ou d'avoir une activité à l'export. Une autre mesure concerne par la reconnaissance par l'Etat du COVID-19, comme un cas de force majeure, et par conséquent, annuler les pénalités de retard, débloquer les acomptes et les paiements définitifs dans l'exécution des marchés publics pour les TPE et PME. La confédération propose aussi de reporter les échéances des déclarations fiscales fixées au 31 mars pour les personnes morales, et au 30 Avril pour les personnes physiques et Auto-Entrepreneurs, y compris le paiement des impôts, et taxes jusqu'à nouvel ordre. Enfin, l'association recommande aussi au gouvernement de faire bénéficier les TPE-PME et Auto-Entrepreneurs d'un délai de grâce de 18 mois et suspendre par ordonnance l'ensemble des échéances de crédits avec suspension des intérêts.