Le Maroc bénéficie d'un soutien croissant de la part des pays d'Amérique latine concernant la question du Sahara marocain, a indiqué le site d'information péruvien « Peru Informa ». Dans un article intitulé « Le Maroc gagne davantage de soutien en Amérique latine », l'expert et universitaire péruvien Ricardo Sanchez Serra souligne que la proposition d'autonomie présentée par le Maroc en vue de résoudre le différend régional sur le Sahara marocain, « bénéficie d'un soutien croissant en Amérique latine », en relevant que cette proposition répond à l'esprit des récentes résolutions du Conseil de sécurité. L'initiative d'autonomie est conforme aux résolutions onusiennes appelant à « une solution politique, réaliste, viable et durable au problème du Sahara » et constitue la solution susceptible de mettre fin aux souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, au sud de l'Algérie, a-t-il indiqué. A titre d'exemple de la défaite de la thèse séparatiste en Amérique latine, l'auteur de l'article a rappelé la dernière position du Salvador, qui a confirmé, via un communiqué de son ministère des Relations extérieures, qu'il était « en train d'évaluer ses relations diplomatiques » avec la république fantoche, dans le cadre de sa nouvelle politique étrangère. Dans le même contexte, l'expert péruvien a évoqué la position des autorités de son pays, qui ont interdit en septembre 2017 l'entrée sur le territoire national de la séparatiste dénommée Khadijetou El Mokhtar, usurpatrice du statut d'ambassadrice, qui a été déportée. Il a en outre réitéré que le Pérou avait affirmé qu'il n'avait aucune intention d'entretenir des relations avec l'entité fantoche. Et Sanchez Serra d'ajouter que certains fondateurs du « front polisario » sont parvenus à la conclusion que le conflit régional autour du Sahara marocain n'est qu'une carte exploitée par une partie qui caresse le rêve d' »hégémonie » dans la région et que l'Algérie a « transformé le Front en un mouvement séparatiste » à des fins d'expansion. L'expert péruvien a par ailleurs dénoncé les conditions tragiques des séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, privés des droits les plus élémentaires, notamment du droit de circuler librement.