L'actuel gouvernement dirigé par Aziz Akhannouch se distingue par des chiffres malfamés : une destruction nette de 181 000 emplois entre 2021 et 2023, déclin de l'implication de la population dans la vie économique de 54,1 % en 2017 à 47,3 % en 2023, explosion du chômage, lequel a atteint un niveau historique de 13 % en 2023, touchant particulièrement les jeunes et les femmes. Aziz Akhannouch, le pire incarné ? C'est l'un des indicateurs les plus commentés ces dernières années : le pouvoir d'achat des ménages marocains. Entre 2021 et 2024, les prix des produits de première nécessité ont enregistré des hausses vertigineuses, culminant à une augmentation de 100 % pour des denrées telles que l'huile d'olive, les pommes de terre, ou encore les oignons. Cette flambée (qu'on dit artificielle) des prix, combinée à la montée du chômage, à l'emprise des spéculateurs met à rude épreuve la stabilité socio-économique du Maroc et dévoile les carences d'un gouvernement qui navigue à vue. Aziz Akhannouch, qui conteste les données du Haut-Commissariat au plan (HCP) ainsi que celles du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et de la Banque centrale, trois institutions privilégiées, ne peut plus se voiler la face. Au fil des deux dernières décennies, les hauts responsables qui se sont succédé à la primature ont, pour la plupart, livré des copies positives en matière de création d'emplois. Exception notable, l'actuel chef de l'exécutif, Aziz Akhannouch : son mandat, qui n'a pas encore pris fin, est marqué par une destruction nette de 181 000 emplois depuis son entrée en fonction en octobre 2021. Nos confrères de TelQuel ont établi le bilan des performances en matière d'emploi depuis 2002, révélant des tendances contrastées. Selon l'hebdomadaire, qui dévoile dans sa dernière livraison une évaluation quantitative du mandat d'Akhannouch, le taux d'activité, indicateur clé de la participation de la population à la vie économique, a connu une baisse progressive au fil des ans. Entre 2017 et 2023, il est passé de 54,1 % à 47,3 %, atteignant un plancher sans précédent. La situation est d'autant plus préoccupante en milieu rural où ce taux s'établit aujourd'hui à 41,6 %, contre 42,3 % en 2022. Le déclin du taux d'activité touche aussi bien les zones urbaines que rurales, ce qui illustre une tendance structurelle qui interpelle les économistes. Le chômage explose, la cherté de la vie s'étend En parallèle, le taux de chômage ne cesse de s'élever. En 2023, il a atteint 13 %, dépassant le pic enregistré en 2020, en pleine pandémie de Covid-19. Ce chiffre marque un record inédit, aggravé par une hausse du chômage en milieu urbain (16,8 %) et chez les jeunes de 15 à 24 ans, dont plus d'un tiers (35,8 %) se retrouvent sans emploi. Les jeunes femmes sont particulièrement touchées, avec un taux de chômage s'élevant à 18,3 %. Sous le gouvernement Akhannouch, entre 2021 et 2024, TelQuel souligné que le coût de la vie a considérablement augmenté, frappant durement le pouvoir d'achat des citoyens. Le panier ménager a flambé, avec des hausses vertigineuses de prix pour les produits de première nécessité, que le magazine dénombre comme suit : * Thé : +33 % * Lait : +25 % * Huile de table : +42 % * Huile d'olive : +100 % * Viande : +90 % * Poulet : +100 % * Sardines : +100 % * Œufs : +30 % * Pommes de terre : +100 % * Oignons : +100 % * Bananes : +100 % * Haricots secs : +33 % Ces chiffres, calculés sur la base des tarifs affichés dans les marchés et grandes surfaces de Casablanca, témoignent de la pression qui pèse sur les ménages marocains et qui doivent composer avec une inflation galopante et un pouvoir d'achat en déclin. Sous le mandat d'Aziz Akhannouch, le Maroc connaît des chiffres alarmants en matière d'emploi et de coût de la vie. Si les gouvernements précédents ont réussi à maintenir une dynamique de création d'emplois, rappelle TelQuel, la tendance s'est inversée sous l'actuel exécutif. La montée du chômage, couplée à l'explosion des prix des denrées alimentaires, fragilise la position de Aziz Akhannouch qui, selon la presse locale, remaniera bientôt ses équipes. Avant que le couperet ne tombe ?