Selon le site spécialisé israélien qui traite de questions économiques Calcalist, Amir Peretz, président du mastodonte de construction aéronautique israélienne Israel Aerospace Industries (IAI), s'est rendu au Maroc la semaine dernière pour acter l'achat, par Rabat, d'un satellite de reconnaissance. «Il sera livré dans environ cinq ans dans le cadre d'un accord estimé à un milliard de dollars», selon la même source qui avance que la Bourse de Tel Aviv a été notifiée «de l'entrée en vigueur» d'un contrat qualifié de «géant» relatif à la cession d'un satellite multifonctions. En 2023, citant plusieurs sources concordantes, La Tribune, journal français, a noté que «le Maroc a sélectionné à la fin de l'été [de la même année] un groupe israélien – vraisemblablement Israel Aerospace Industries (IAI) ou Elbit – pour lui fournir un nouveau satellite d'observation, qui doit remplacer Mohammed-VI A, lancé en 2017». Le média français a dévoilé que «le duo français Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space (TAS) qui a participé séparément à cette compétition a perdu», que «Rabat (en froid avec Paris) n'avait même pas voulu recevoir la Direction générale de l'armement (DGA) qui souhaitait alors pousser les offres des groupes français.» «La réussite des industriels tricolores à l'export reste dépendante des relations bilatérales qu'entretiennent la France et son président à l'égard du pays qui lance un appel d'offres. En 2013, les relations entre François Hollande et le roi Mohammed VI étaient bonnes. Cela avait permis à Thales et Airbus de fournir un système composé de deux satellites de reconnaissance et d'observation de la Terre (A et B) de type Pléiades pour le compte du gouvernement marocain», a-t-on mentionné.