L'ancien avocat déchu, condamné en 2022 à trois ans de prison ferme pour onze chefs d'accusation, a perturbé, avec son fils, le déroulement de son procès. Poursuivi depuis le 10 janvier pour «dilapidation de deniers publics» dans une affaire de détournement de subventions publiques reçues par le parti qu'il présidait lors des élections régionales de 2015 (Parti marocain libéral, PML), Mohamed Ziane, jugé devant la cour d'appel de Rabat, a semé la pagaille, avec son fils, lors de son procès qui s'est tenu lundi 6 mai. En conséquence de quoi, l'audience a été reportée au 20 mai. Selon nos sources, «les deux individus ont manifesté une violente attitude à l'égard de la cour.» Ancien bâtonnier de Rabat, Mohamed Ziane avait été condamné en 2022 à trois ans de prison ferme après une plainte du ministère de l'intérieur. Parmi les onze chefs d'accusation retenus contre lui : «outrage à des fonctionnaires publics et à la justice», «injure contre un corps constitué», «diffamation», «adultère» et «harcèlement sexuel». Ali Reda Ziane, connu pour ses démêlés avec la justice, a créé une vive polémique en février après avoir prétendu que la prison d'Al Arjat, près de Rabat, a sciemment mis des caméras «à l'intérieur de la cellule», de son père. Une source de la prison a toutefois indiqué à Barlamane.com que cette imputation fallacieuse n'est en aucun cas fondé. Mohamed Ziane s'est fait connaître ces dernières années par des sorties médiatiques erratiques, souvent diffamatoires, à l'encontre des institutions marocaines souveraines, en particulier les services sécuritaires.