Mohamed Bousfiha sera poursuivi en état de liberté au cours de l'instruction liée à l'affaire du canular téléphonique, tandis que deux autres personnes seront présentées, mercredi 26 mars, en état d'arrestation devant la justice, a appris Barlamane.com de ses sources. Au centre du dossier, une supercherie diffusée en direct sur les ondes de la radio privée (Hit Radio), faisant valoir qu'un vol à l'arraché, en réalité fictif, avait eu lieu près de la gare routière de Casablanca. S'en est suivi une mise en scène d'une détresse générale factice. «Cet incident radiophonique est l'emblème des tendances voyeuristes en vigueur sur certaines ondes», a critiqué un internaute. Le choix du détournement d'une émission supposée culturelle par un canular n'est donc pas anecdotique et a été vivement critiqué. Selon nos sources, l'appel téléphonique en question a insinué indûment une supposée «passivité policière». Dans la foulée, le parquet a ouvert une enquête pour «dénonciation de crime imaginaire», «divulgation de fausses informations par le biais de systèmes informatiques» et «outrage à corps constitué.» Hit Radio dispose d'un parc d'une soixantaine de fréquences à travers le Maroc. La station est écoutée par plus de trois millions de personnes en audiences cumulées chaque jour.