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La mémoire (très) courte de Driss Radi et son naufrage moral
Publié dans Barlamane le 17 - 01 - 2023

L'excès est plus à craindre que la mesure : en inventant des énormités extravagantes sur la situation de son fils, Driss Radi prête à tant de spéculations et présente les choses par le plus mauvais côté. Barlamane.com démontre les contours d'une stratégie qui ne vise, en somme, que le Maroc.
Recourir à l'entremise de parties hostiles au Maroc pour attenter à la justice du Royaume : un procédé condamnable qui vient à l'appui de puérilités et de mensonges ressassés par l'entourage d'un détenu condamné par viol et espionnage. Compter sur le concours politique ou matériel d'institutions étrangères pour imposer des réalités forcées, c'est s'efforcer de pallier ou de contester l'évidence : ce jeu n'a aucune chance d'aboutir.
«Mon fils nous a envoyé un message de détresse», raconte Driss Radi, le père du condamné, incarcéré à la prison locale de Tifelt 2, à 50 km à l'est de Rabat. Ce dernier, qui a pu s'entretenir avec lui pendant 45 minutes lors d'une visite lundi 16 janvier, a pourtant remarqué, contrairement à ses allégations sur les réseaux sociaux, les bonnes conditions de détention de son fils : le condamné jouit de la possession de ses effectifs personnels, carnets de notes, lectures, livres et revues, ainsi que les messages et cartes qu'il reçoit régulièrement. Un télévision et une quantité de loisirs lui sont garantis.
Contrevérités, accusations vides
«Mon fils est isolé» : Omar Radi partageait sa cellule avec quatre autres détenus. Il est autorisé à passer plusieurs appels par semaine à sa famille, profite des activités musicales offertes par l'établissement. À sa demande, il a réclamé une cellule individuelle, la direction a accédé à sa requête. Pour le reste, la délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) du Maroc dément sans cesse les inventions relatives à cette affaire, afin de faire pression sur la justice. La DGAPR assure que le dossier médical de l'accusé a été remis à la prison locale de Tifelt 2 et que son cas est suivi, sans cesse par le personnel médical de l'établissement pénitentiaire.
Basses manigances
Omar Radi, inculpé par le procureur pour «atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du Maroc», est un prisonnier de droit commun. Ses rencontres avec des représentants diplomatiques néerlandais, présentés comme des officiers de renseignements, ont été réduits à se simples meetings dans le cadre d'un travail journalistique qui n'a jamais vu le jour. Sa collaboration avec deux sociétés de conseil économique britanniques reste énigmatique. Pourquoi confieraient-elles de simples «audits de vérification» à un «journaliste d'investigation» ?
Dans une autre affaire, Amnesty International a prétendu que le téléphone de Omar Radi avait été infiltré par les autorités marocaines via le logiciel israélien Pegasus. Jusqu'à ce jour, aucune preuve n'a été rendue publique pour appuyer cette prétendue accusation qui visait, en réalité, les institutions marocaines.
Rappelons également qu'une affaire de viol pèse sur Omar Radi. Une de ses anciennes collègues, qui a porté plainte pour «viol» et «attentat à la pudeur» avec témoignage, photo et preuves de messages à l'appui, n'a jamais été soutenue par les ONG réputées intraitables dans ce genre d'affaires. Imad Stitou, complice, a été condamné en appel dans la même affaire à un an de prison, dont six mois ferme, pour «non-dénonciation d'un crime». Il a préféré fuir vers la Tunisie, pays dans lequel il se trouve depuis maintenant un an et demi.
Au fond, le Maroc est ciblé
Ce dossier n'est qu'un prétexte. Depuis quelques années, une inimitié sourde et résolue est dirigée contre le Maroc, alimentée par plusieurs voix corrompues, comme celle de Ali Lmrabet. Le Maroc est maître de son destin et n'a rien à se reprocher. On peut n'y pas croire, on peut même en faire un sujet d'épigrammes ; mais le fait est certain, vérifié, confirmé et jamais sa politique n'a été subordonnée au calcul des intérêts des uns et des autres. Le Royaume condamne, vigoureusement, la politique hautaine et arbitraire qu'il est de mode aujourd'hui d'exalter contre tous les pays qui avancent et progressent. Il rejettera, quoi qu'il arrive, tout ce qui est peu conciliable avec l'intégrité, l'indépendance et la force de institutions et de ses territoires.


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