Les autorités marocaines, en collaboration avec ses homologues espagnoles, ont notamment appréhendé onze personnes qui avaient prêté allégeance à l'Etat islamique et sont soupçonnées de préparer des attaques. Les autorités marocaines ont annoncé, mardi 4 octobre, le démantèlement d'une «cellule terroriste» composée de onze membres soupçonnés de vouloir commettre des attaques sous l'influence du groupe djihadiste Etat islamique (EI), et ce grâce à la collaboration de la police espagnole. Deux personnes ont été arrêtées par le Maroc et neuf autres par l'Espagne. Les suspects, âgés entre 34 et 39 ans, ont «adhéré à la propagande» de l'EI et «envisagé l'exécution d'opérations terroristes portant atteinte à la sécurité des personnes et à l'ordre public». L'opération menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste) a permis la saisie d'«appareils électroniques, du matériel informatique, des cartes SIM, entre autres», a-t-on ajouté. Le royaume revendique une politique très active en matière de lutte antiterroriste depuis les attaques à Casablanca qui avaient fait 33 morts en 2003 et celles de Marrakech (17 morts en 2011).