Les autorités marocaines ont appréhendé quatre personnes qui avaient prêté allégeance à l'Etat islamique et qui sont soupçonnées de préparer des attaques sur le territoire national. Les autorités marocaines ont annoncé, ce lundi 2 mars, le démantèlement d'une cellule terroriste composée de quatre membres soupçonnés de fomenter des attaques et de planifier l'envoi de combattants au Proche-Orient, sous l'influence du groupe djihadiste Etat islamique (EI). Les 4 suspects, âgés entre 23 et 51 ans, ont «adhéré à la propagande» de l'EI et «envisagé d'entreprendre d'opérations terroristes afin de cibler la sécurité des personnes et l'ordre public», a affirmé, dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur. Les suspects résidaient à Sidi Slimane (dans le nord-ouest du pays), selon le ministère. L'opération menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ, unité antiterroriste) a permis la saisie d'« appareils électroniques, d'armes blanches de grande taille, de cagoules et de livres faisant l'apologie de la pensée extrémiste », a-t-il précisé. Les principaux suspects appartenaient à une cellule inspirée par l'idéologie de l'EI, dont le chef a été arrêté en 2014, «en contact» avec ses cadres en Syrie et en Irak, selon le BCIJ. Le Maroc, qui prône une politique très active en matière de lutte antiterroriste, affiche une vision volontariste et multiplie les efforts de coordination avec ses différents partenaires en Europe, notamment la France et l'Espagne.