Ali Lmrabet, un de ceux ayant l'insupportable manie de se terrer comme des taupes, a exprimé son exaspération face à la dernière victoire diplomatique marocaine. Ce prétendu analyste, qui nous déroule des faits orientés, n'est qu'un arrangeur de néant. «Nous entamons une nouvelle étape dans notre relation avec le Maroc basée sur le respect mutuel, le respect des accords, l'absence d'actions unilatérales et la transparence et la communication permanent », a écrit le gouvernement espagnol dans un communiqué tonitruant qui a bouleversé les calculs de quelques plumes serviles liées à l'étranger. L'annonce espagnole a eu lieu après la publication d'un communiqué du palais royal faisant état d'un message du premier ministre Pedro Sanchez, déclarant que le plan marocain d'autonomie pour le territoire du Sahara est «la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend». Une position saluée à l'échelle internationale. Madrid souligne aussi que cette «étape se déroulera dans le cadre d'une feuille de route claire et ambitieuse comme l'indiquent les communiqués du gouvernement du Maroc». Madrid annonce par ailleurs qu'une visite de Pedro Sanchez au Maroc – dont la date n'a pas été communiquée – est programmée et que le ministre des affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, se rendra à Rabat «avant la fin du mois» dans le cadre du réchauffement des relations entre les deux pays. Pour Ali Lmrabet, il s'agit d'un «brutal revirement espagnol» qui «a pris tout le monde de court» énumérant les timides récriminations engendrées à la suite de cette annonce au sein de la caste espagnole hostile au Maroc. Ali Lmrabet, porte-voix de ceux qui ont mal tourné, dans la diplomatie, dans la politique et dans l'anarchie. Ses idées ne valent-elles quasi rien, par elles-mêmes : des cailloux qu'on ramasse au bord des routes, pour les employer en vain contre le Maroc. Sous LSD, Ali Lmrabet reprend une information non-vérifiée, tendancieuse et sans aucun fondement, affirmant «la renonciation du Maroc à ses revendications territoriales historiques sur les enclaves de Ceuta et Melilla», qui constituerait «un coup de tonnerre dans le ciel patriotique et patriotard marocain.» Depuis la Tunisie, le controversiste spécule beaucoup sur l'histoire et sur l'avenir de la région. L'esprit aigri se donne carrière, et la diplomatie internationale est remise sur l'enclume de la théorie, pour être reforgée à la fantaisie de ceux qui ne jurent que par leurs idéologies. Mais tout cela n'a encore rien produit. Les idées radicales de Lmrabet ne sont que des prétextes pour détruire, pour semer du doute sur les éclatants acquis de la diplomatie marocaine. Peu contenté de ses assertions, Lmrabet évoque «une légère pression américaine sur Pedro Sánchez pour qu'il se montre conciliant envers les revendications marocaines». Pourquoi ? Parce que «les Américains se sont impliqués diplomatiquement pour convaincre l'Algérie de rouvrir le Gazoduc Maghreb Europe (GME) reliant l'Algérie à l'Espagne à travers le Maroc.» Là où Lmrabet prouve qu'il ne suit plus l'actualité, c'est lorsqu'il affirme l'Espagne peut «fâcher l'Algérie, premier fournisseur de gaz de l'Espagne», ce qui pourrait accentuer «la vulnérabilité énergétique de leur pays.» Sauf que l'Espagne est en train de se déprendre du gaz algérien, lui préférant celui américain. Mieux, le gouvernement espagnol a annoncé, le 3 février, qu'il allait aider le Maroc à «garantir sa sécurité énergétique» en lui permettant d'acheminer du gaz à travers le Gazoduc Maghreb Europe (GME), que l'Algérie n'alimente plus depuis fin octobre. En aidant le Maroc à se fournir en gaz, Madrid a entamé une première étape qui lui a permis de sceller définitivement une nouvelle page avec Rabat. «D'autres croient savoir qu'il existe une conjuration hispano-américano-marocaine, avec le soutien de Bruxelles, pour pousser les Sahraouis dans les bras du régime marocain», dit Lmrabet. Que d'opinions seraient en effet près d'être contestées, si l'on en découvrait, si l'on en reconnaissait le principe ! Ce principe chez Ali Lmrabet est souvent une haine immodérée contre le Maroc. Le lecteur de l'article de Lmrabet éreintée, a eu droit à une dernière infâmie : «Or, si les Algériens, qui ont coutume de prendre leur temps avant de prendre des décisions de portée majeure, ne vont pas fermer le robinet de Medgaz, le gazoduc qui relie l'Algérie à l'Espagne, ils vont à coup sûr privilégier dans un futur proche le Transmed, le gazoduc qui relie leur pays à l'Italie.» En cas de brouille avec Rome, l'Algérie fermera le Transmed aussi ? Ali Lmrabet croit ennoblir les pires choses : la vermine, la crédulité, la trahison et le mensonge.