Le chef de l'antiterrorisme marocain Cherkaoui Habboub a brossé un portrait élogieux du patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi. «Professionnel», «très engagé dans son travail», «doté de plusieurs qualités humaines et morales» : le chef de l'antiterrorisme marocain Cherkaoui Habboub a loué, dans des propos reproduits par le quotidien Le Matin, les grands atouts du patron du contre-espionnage marocain, Abdellatif Hammouchi. «Il assure un management de proximité vis-à-vis de ses équipes. Il comprend les émotions de chaque policier et tient compte des contraintes et des spécificités de son métier, que ce soit par rapport à sa famille, sa santé ou encore sa propre sécurité», a indiqué M. Cherkaoui. «Je ne saurais pas comment vous décrire l'importance qu'il accorde à la sûreté du pays et des citoyens. C'est un grand patriote qui fait beaucoup de sacrifices avec dévouement de l'esprit, mais aussi du cœur pour protéger son pays et les citoyens ainsi que leurs biens», a souligné M. Cherkaoui. «Parmi les points forts dont nous sommes fiers et qui font la particularité du Maroc, c'est d'avoir M. Hammouchi, avec toutes les qualités dont il dispose, à la tête de deux pôles, à savoir la direction générale de la sûreté nationale et la direction générale de la surveillance du territoire», a noté le directeur du BCIJ. Cette organisation, bien que chaque direction ait ses propres particularités, permet une coordination efficace et rapide entre les deux pôles», précise-t-il. «Autant dire qu'une grande transformation a été assurée sur le plan sécuritaire au Maroc et les résultats aujourd'hui sont très positifs», pointe M. Cherkaoui. En 2019, dans des déclarations accordées à Jeune Afrique, Mohamed Dkhissi, directeur central de la police judiciaire, a aussi mis en évidence les grandes aptitudes de M. Hammouchi. «En quatre ans, il a accompli ce qui n'avait pas été fait en plusieurs décennies au sein de la DGSN. Il y a opéré un changement radical avec une équité irréprochable, une humanité admirable et sans tapage». Ailleurs, la main bienfaisante de l'homme est saluée. «Tu as sauvé la France», lui a dit Patrick Calvar, patron de la Direction générale de la sécurité intérieure, après qu'un renseignement émanant du Maroc aurait notamment mis les enquêteurs sur la piste d'Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris survenus en 2015. En la personne de M. Hammouchi, Paris a sans cesse loué «l'expertise » et «l'efficacité» du Maroc «dans l'échange de renseignements», évoquant «un partenaire-clé» et saluant «l'action menée» par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), dont le «rôle est déterminant dans la coopération contre le terrorisme».