Imad Stitou, qui a été poursuivi pour complicité de viol dans l'affaire de Omar Radi, est en fuite en Tunisie, a appris Barlamane.com de ses sources. Il sera jugé par contumace. Le procès en appel de Omar Radi, qui purge une peine de six ans et qui s'est ouvert le 4 novembre à Casablanca se poursuivra sans son acolyte Imad Stitou, «en mission professionnelle de six mois à l'étranger», selon des acteurs de la société civile. Etrangement, six mois est la sanction pénale prononcée contre lui en première instance dans l'affaire Radi. Il sera désormais jugé par contumace. Imad Stitou, poursuivi pour complicité de viol, est en fuite en Tunisie, a appris Barlamane.com de sources bien informées. Âgé de 33 ans, a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme pour non-assistance à personne en danger. Il est demeuré libre. Son acolyte, Omar Radi, 35 ans, a été condamné par la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca à six ans de prison dans une double affaire de viol et d'espionnage. Les deux ont été également jugés dans une affaire d'ébriété publique après une altercation avec deux cameramen à la sortie d'un bar. Les peines des deux individus ont été assorties d'un dédommagement de 200 000 dirhams à la partie civile, avec une contribution à hauteur d'un tiers pour Imad Stitou. Arrêté en juillet 2020, Omar Radi est accusé «d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat» et d'avoir reçu des «financements étrangers» en lien avec «des services de renseignement». Poursuivi pour «outrage à magistrat», il avait écopé d'une peine de quatre mois avec sursis lors de son procès qui s'était tenu en mars 2020. Alors que certaines «organisations des droits de l'homme» ont abondamment commenté ces verdicts de la justice marocaine, la fuite de Imad Stitou risque de nourrir les soupçons sur la crédibilité de leur argumentaire qui stipule que les «les poursuites [contre les deux] seraient [apparemment] truquées.»