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Le sale jeu des soutiens étrangers d'Omar Radi, en flagrant délit d'ingérence judiciaire
Publié dans Barlamane le 05 - 12 - 2021

Si la souveraineté judiciaire est une des bases essentielles des rapports internationaux, les ingérences non consenties dans certaines affaires pénales de droit commun continuent. L'affaire d'Omar Radi, condamné pour «viol» et «réception de fonds étrangers dans le but de porter atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat», interpelle.
«Dit artikel is exclusief voor abonnees» : si l'article (orienté), diffusé par le quotidien de Volkskrant sur l'affaire Omar Radi n'est accessible que pour les lecteurs les plus assidus du site, il contient des faits assez atterrants et renseigne sur certaines tentatives étrangères de saboter la liberté judiciaire. Or il n'y a pas de liberté plus essentielle dans une nation que la liberté judiciaire ; car elle est la sanction de toutes les autres. L'article est écrit par Dion Mebius, journaliste connu par ses piques acerbes contre le Maroc et réputé proche de l'avocat belge Christophe Marchand...qui a tenté d'assister au procès d'Omar Radi, avant d'être expulsé du Maroc, puisqu'il s'agit d'une «une personne connue par ses positions a priori négatives et infondées sur le Maroc et la justice marocaine nourries par ses accointances avec la milice du Polisario». Ce qui ne manque pas de rappeler les interférences de Christophe Deloire, secrétaire général de l'association RSF et de sa petite coterie qui, sous une phraséologie, pompeuse et tout enflée de vaines fictions.
On apprend, donc que les parents du «détenu 26011», «un criminel condamné», avaient «en juillet 2021» entamé un travail de rapprochement avec le personnel diplomatique du Pays-Bas au Maroc pour le forcer à intervenir dans le dossier. Une démarche qui aurait été destinée à ralentir l'action judiciaire, au mépris du principe de non-intervention proclamé et pratiqué à l'échelle internationale qui interdit toute tentative d'ingérence étrangère dans les affaires des autres.
Le procès d'Omar Radi, qui purge une peine de six ans dans une double affaire d'«espionnage» et de «viol», s'est ouvert le 4 novembre. Arrêté en juillet 2020, il a été accusé «d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat» et d'avoir reçu des «financements étrangers» en lien avec «des services de renseignement». Omar Radi a également été inculpé de «viol» et d'«attentat à la pudeur», après qu'une ex-collègue du site Le Desk dirigé par Ali Amar l'a accusé de l'avoir contraint à une relation sexuelle non consentie, le 12 juillet 2020.
Son complice, Imad Stitou, âgé de 32 ans, a écopé d'un an de prison, dont six mois ferme, dans l'affaire de viol. Il avait d'abord été poursuivi pour «non-assistance à personne en danger». Laissé en liberté, il a choisi de fuir le Maroc en marge de son procès en appel. Les deux hommes ont également été condamnés le 6 août dans une autre affaire à trois mois de prison avec sursis pour «ivresse publique».
L'article rapporte que Omar Radi était également accusé d'«intelligence» avec un Belge, Arnaud Simons, avec qui il a eu des contacts en tant que «journaliste lorsqu'il travaillait à l'ambassade des Pays-Bas à Rabat». Le parquet avait précédemment mis en doute l'identité d'Arnaud Simons, affirmant qu'il s'agissait d'un «nom d'emprunt». Arnaud Simons, qui a réitéré sa «pleine disponibilité à témoigner dans le cadre du procès» dans une lettre ouverte massivement diffusée par les soutiens d'Omar Radi, préparait une déclaration à décharge.
L'article mentionne un détail troublant : Arnaud Simons et Omar Radi ont fait connaissance début 2012 lors d'une réception à l'ambassade belge à Rabat, alors que le premier était membre de la délégation wallonne à Rabat. « Ils restent en contact et parlent plus souvent lorsque M. Simons est transféré à l'ambassade des Pays-Bas en septembre 2012 » dit de Volkskrant. Les deux hommes sont restés en contact durant trois ans, jusqu'à 2015. Pour quelle raison ? Plus troublant encore, le pris-parti d'Arnaud Simons, qui déclare n'avoir «aucun doute qu'il s'agit d'une question politique».
Stef Blok, Kati Piri, et un prisme antimarocain
L'article de de Volkskrant cite deux personnalités intrigantes. La première, Stef Blok, ancien ministre des affaires étrangères des Pays-Bas de 2018 à 2021, et actuel ministre des affaires économiques et du climat. La deuxième est Kati Piri, membre de la seconde chambre des Etats généraux. Stef Blok a soumis le 5 septembre 2018 un rapport à la commission des affaires étrangères du Parlement néerlandais relatif au mouvement de contestation du Rif. En 2021, on apprend que Stef Blok, qui a qualifié d'«inquiétantes», les peines prononcées contre les meneurs du mouvement du Rif a eu des discussions avec son homologue algérien, Sabri Boukaddoum, sur l'affaire du Sahara.
La députée Kati Piri, elle, est connue pour ses positions pro-Polisario, foncièrement antimarocaines. Elle a tenté sans cesse de politiser le mouvement du Rif, purement social. Une partie des accusés dans ces événements ont été poursuivis pour des délits (outrage aux forces de l'ordre ou incitation à participer à une manifestation non autorisée); les autres pour des crimes : atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat, tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage (des bâtiments et des véhicules de la police ont été incendiés pendant les manifestations) ou conspiration contre la sécurité intérieure. Pourtant, Kati Piri a présenté des rapports et des déclarations fallacieuses sur la situation au nord du Maroc.
L'article, volontiers, fait l'impasse sur un autre volet de l'affaire Radi : le juge de la Cour d'appel de Casablanca a interrogé le reporter sur son rapport avec un Britannique, Clive Newell, présenté par la police judiciaire comme un «officier de renseignement».
Omar Radi affirme, lui, qu'il a eu affaire à Clive Newell en sa qualité de «responsable» de cabinet du conseil économique G3, pour lequel le journaliste avait réalisé «une étude sur une société marocaine à des fins d'investissement», insistant que ce travail était «normal pour un journaliste spécialisé en économie». Sans fournir de preuve.
Anecdote pour finir, on accuse les services de sécurité du royaume du Maroc, à tort, «d'infiltrer les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d'organisations internationales à travers un logiciel informatique », alors que certaines personnalités sulfureuses étrangères piétinent l'inamovibilité de la magistrature, qui est la plus efficace garantie de l'indépendance de la justice, pour défendre un homme condamné pour viol et espionnage.


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