Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, est resté flou sur les circonstances de la libération des employés de l'entreprise de BTP Covec. Trois ressortissants chinois enlevés dans le sud-ouest du Mali ont été libérés, a annoncé, lundi 1er novembre, la présidence à Bamako dans un communiqué. Des hommes armés non identifiés avaient kidnappé les trois hommes ainsi que deux Mauritaniens, libérés dix jours plus tard, lors de l'attaque d'un chantier de construction d'une route le 17 juillet, à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Kwala. Les otages travaillaient pour une entreprise de BTP chinoise, Covec, selon le communiqué du président de transition, le colonel Assimi Goïta, qui est resté flou sur les circonstances de cette libération. Elle « a été possible grâce à la conjonction des efforts des forces de défense et de sécurité, des forces spéciales et des services de renseignement », a-t-il seulement précisé. Enlèvements courants La libération des trois otages chinois intervient trois semaines après celle, le 9 octobre, de sœur Gloria Cecilia Narvaez, une religieuse franciscaine colombienne enlevée par des djihadistes en 2017. Les enlèvements sont courants au Mali, pays sahélien pris dans la tourmente depuis le déclenchement d'insurrections indépendantiste et djihadiste dans le nord du pays en 2012. Le conflit a fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, malgré l'intervention de forces onusiennes, françaises et africaines. Un journaliste français, Olivier Dubois, a été enlevé début avril dans le nord du Mali par des djihadistes affiliés à Al-Qaida et reste détenu.