La défense de Soulaiman Raissouni s'est retirée mardi 6 juillet du procès après avoir réclamé la présence de ce dernier, absent pour la quatrième audience consécutive. Sa victime avait réclamé un soutien soutien médico-psychologique. Les avocats de Soulaiman Raissouni ont vu leurs réclamations rejetées par le juge, ainsi qu'une nouvelle demande de remise en liberté provisoire. Soulaiman Raissouni est poursuivi pour «agression sexuelle», après une plainte déposée par un militant LGBT. L'administration pénitentiaire (DGAPR) a affirmé mardi que le journaliste usait de sa «prétendue grève de la faim» pour «pousser le tribunal compétent à le remettre en liberté», dans une déclaration relayée par l'agence de presse marocaine MAP. Volonté d'instrumentaliser une affaire de droit commun Les soutiens de Soulaiman Raissouni s'évertuent à répandre des approximations sur l'affaire, mais sa victime a vivement réagi. «Je ne suis pas contre la liberté provisoire de l'accusé et je ne cherche pas à me venger mais je réclame un procès équitable», a déclaré le militant LGBT qui a porté plainte, et refuse d'être identifié, ajoutant qu'il est suivi par un psychologue en raison de son état mental fragile. Pour sa part, son avocat Omar Alouane «regrette la décision de la défense de se retirer du procès». La justice avait décidé précédemment de poursuivre le procès Raissouni en son absence, le prochaine audience est prévue jeudi 8 juillet.