Peu à peu se découvre une vérité qui aurait dû apparaître plus tôt : Abdelilah Issou, Mohamed Hajib, Zakaria Moumni et Mustapha Adib, entre autres, avouent avoir pratiqué des machinations ou entretenu des intelligences avec un ou plusieurs agents des puissances étrangères en vue de nourrir des hostilités à l'égard du Maroc. La carapace de mensonge a craqué. Ils se présentent comme des «youtubeurs marocains» mais, en réalité, ce sont des agents de coupables intrigues, dépouillés de toute conscience, avouant une sympathie pour le Polisario, reconnaissant des affinités avec des renseignements étrangers, et marchandant leur répugnance contre le Maroc pour de l'argent sans odeur. Dans leurs grandes démonstrations verbales impassibles, ils avouent des procédés immoraux et renversent l'échelle des valeurs morales, plaçant sur le même degré haine de la patrie et soutien à un criminel de guerre notoire. Le chef du Front Polisario, visé par des plaintes pour «tortures», «génocide», «arrestations illégales et crimes contre l'humanité», «assassinats», «terrorisme», ou «disparitions», commis dans les camps de Tindouf, est considéré par ces individus un «résistant» ou encore un «intègre», balayant tous les crimes qu'a commis Brahim Ghali, que Rabat considère comme un «criminel de guerre». Rien, assurément, de plus révélateur que ces déclarations, qui viennent de mettre brusquement à nu de si étranges personnages qui ont succombé aux plus basses tentations des hommes qui sont censés avoir le sentiment de l'honneur. Que des intrigants vulgaires, des spéculateurs sans scrupule, des hommes de vie suspecte qui profitent de quelques relations qu'ils se créent souvent par importunité pour organiser un trafic clandestin d'allégations contre les institutions marocaines, profitant de du cynisme de certaines parties qui lèvent contribution sur leur sottise. La conviction absolue, complète, sans réserve aucune de ces énergumènes, est d'attaquer le Maroc par tous les moyens et de corrompre les issues de l'opinion publique. Qu'ils soient pêcheurs en eau trouble, affamés de notoriété, véreux indécrottables, instigateurs de querelles, leur objectif est simple : veiller à ce que la vérité de leurs actes reste embrouillée, enveloppée de fumée et de tapage, poudrée d'impertinence, de la provocation et de la dissimulation. Alors que le Maroc accuse les autorités allemandes de «complicité à l'égard d'un ex-condamné pour des actes terroristes, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles communiqués par les services de sécurité marocains», en l'occurrence Mohamed Hajib, il s'avère que ce dernier est même honni par ses complices de circonstance, allant jusqu'à le qualifier de Musaylima al-almani, allusion à Musaylima al-kadhdhâb, le prophète imposteur connu dans l'histoire pour ses prédications fantaisistes. Mohamed Hajib, qu'on ne nomme plus, est un Germano-Marocain condamné en 2010 au Maroc à 10 ans de réclusion pour «terrorisme», une sentence ramenée à cinq ans début 2012. De retour en Allemagne, cet extrémiste a publié régulièrement des attaques à consonance populiste contre son pays natal sur les réseaux sociaux, marquées par des références au corpus doctrinal des salafistes takfiristes qui appellent à «purifier la société et à punir les supposés mécréants».