«Ni oubli ni pardon. Tes crimes sont inexusables. Brahim Ghali, tu n'es pas le bienvenu ici». Plusieurs manifestants ont érigé, dimanche, une géante banderole devant l'hôpital de Logroño où le chef du Polisario est admis. «Vos crimes sont inéducables. n'est pas le bienvenu». Ce matin, une banderole a été déployée à proximité de l'hôpital de San Pedro, à Logroño, où le chef du Front Polisario est admis depuis le 18 avril, selon des sources policières citées par La Razón. «La banderole a été accrochée sur la clôture d'enceinte d'une école qui jouxte le centre médical, rue Piqueras. Il est signé par l'Association culturelle Alfonso I de Logroño» note la même source. Selon un avis de la Haute Cour nationale, «Brahim Ghali, qui possède apparemment un passeport diplomatique algérien, peut quitter l'hôpital et voyager où bon lui semble, aucune mesure contraignante n'ayant été prise à son encontre» note le quotidien espagnol. L'Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite) a déposé une plainte contre Brahim Ghali et d'autres chefs du Polisario, dans laquelle le nombre d'Espagnols tués par cette organisation sahraouie est estimé à 300. «Les enlèvements, les disparitions, la destruction de bateaux de pêche, les attaques contre les mines de Phosboucraa ( au sud-est de la ville de Laâyoune) font partie des actions criminelles» reprochées à Ghali et à ses complices.