Brahim Ghali, chef des séparatistes, dont l'état de santé est désormais stable, multiplie les actes hostiles vis-à-vis du Maroc. Brahim Ghali, admis dans un hôpital à Logroño, près de Saragosse, sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés pour échapper à la justice espagnole, a profité de la fin du ramadan pour envoyer un message à ses partisans, les exhortant à «poursuivre leur lutte contre le Maroc», rapporte La Razón, quotidien espagnol généraliste. Dans ce message, Brahim Ghali annonce qu'«il est maintenant dans un état stable», après avoir passé la phase critique de la maladie. Il a insisté «sur la poursuite de la lutte» de ses milices contre le Royaume, indique le média espagnol La Razón. Selon la même source, la police a remis au chef du «Front Polisario», Brahim Ghali, à l'hôpital de Logroño où il se trouve, la convocation émise par le juge de la Cour nationale Santiago Pedraz pour comparaître devant l'Audience nationale le 1er juin. Pour rappel, la police a confirmé, mercredi 5 mai, la présence du chef des séparatistes dans un hôpital à Logroño où il est entré avec de faux papiers d'identité. Jeune Afrique avait affirmé que Brahim Ghali, âgé de 73 ans et qui souffrirait d'un cancer, a été hospitalisé d'urgence le 21 avril en Espagne, à Logroño (nord), sous un nom d'emprunt algérien. A noter que plusieurs associations approchées par des Sahraouis, ayant vécu dans les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie qui accusent Brahim Ghali de violation de droits humains et tortures, ont appelé les autorités espagnoles à entreprendre des mesures préventives pour que Brahim Ghali n'échappe pas à la justice.