L'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme (ASADEH) a envoyé un écrit au juge d'instruction afin d'entreprendre les mesures préventives pour que Brahim Ghali n'échappe pas à la justice. L'ASADEH rappelle dans sa correspondance qu'elle avait déposé une plainte, le 22 avril, contre Brahim Ghali auprès du tribunal central d'instruction n°5 de l'Audience nationale. Par cet écrit, l'Association tient à réitérer les demandes qu'elle a précédemment formulées, exigeant ainsi l'arrestation immédiate de Brahim Ghali en tenant compte de la gravité des faits et des crimes qui lui sont reprochés. Pour rappel, la police a confirmé, mercredi 5 mai, la présence du chef des séparatistes dans un hôpital à Logroño où il est entré avec de faux papiers d'identité. Jeune Afrique avait affirmé que Brahim Ghali, âgé de 73 ans et qui souffrirait d'un cancer, a été hospitalisé d'urgence le 21 avril en Espagne, à Logroño (nord), sous un nom d'emprunt algérien. A noter que plusieurs associations approchées par des Sahraouis, ayant vécu dans les camps de réfugiés de Tindouf, en Algérie qui accusent Brahim Ghali de violation de droits humains et tortures, ont appelé les autorités espagnoles à le traduire en justice.