La frontière entre le Mali et la Mauritanie a été le théâtre d'une attaque grave visant un convoi de camions marocains, un incident qui a suscité un large débat sur les responsables. L'attaque a causé des blessés et d'importantes pertes matérielles, avec la destruction d'au moins 30 camions marocains. Bien que certaines analyses aient tenté d'attribuer l'incident à des groupes terroristes opérant dans la région du Sahel, les preuves indiquent un rôle indirect de l'Algérie dans l'escalade de ce chaos. Cet incident ne constitue pas un fait isolé, mais s'inscrit dans une série de provocations visant à déstabiliser la région et empêcher toute coopération économique ou politique entre le Maroc, la Mauritanie et le Mali. Le régime algérien, confronté à une isolation internationale croissante et à des crises internes profondes, adopte une politique de "création de chaos" pour perturber tout projet menaçant ses intérêts régionaux. L'attaque intervient à un moment où le Maroc renforce ses relations avec les pays de l'Afrique de l'Ouest, notamment à travers des projets stratégiques tels que le port Atlantique de Dakhla et le projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc. Ces projets représentent une menace directe pour l'hégémonie algérienne traditionnelle dans la région, où l'Algérie dépend de l'exportation de gaz comme l'une de ses principales ressources économiques. La route commerciale reliant le Maroc à la Mauritanie et au Mali est devenue un axe économique clé, ce qui a suscité l'ire du régime algérien. Selon des rapports, des groupes terroristes ayant mené l'attaque, tels que le "Groupe de soutien à l'Islam et aux Musulmans", pourraient avoir bénéficié d'un soutien logistique indirect de forces cherchant à perturber cet axe économique. L'Algérie tente, par son soutien à des groupes armés ou par l'exacerbation des tensions régionales, de poursuivre plusieurs objectifs principaux, parmi lesquels : Porter atteinte aux intérêts marocains en perturbant les projets économiques qui renforcent le rôle du Maroc en tant que lien entre l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest. Imposer son influence sur les pays du Sahel en créant le chaos, et tenter de se présenter comme le seul médiateur pour résoudre les crises dans la région. Saboter la coopération régionale, car toute collaboration entre le Maroc et ses voisins constitue une menace pour les intérêts algériens, en particulier avec des projets ambitieux qui renforcent la position du Maroc comme une puissance régionale. L'attaque contre les camions marocains n'est qu'une prolongation d'une stratégie visant à déstabiliser la région du Sahel et à faire échouer les projets économiques ambitieux cherchant à unir l'Afrique du Nord et l'Afrique de l'Ouest. Cependant, ces tactiques pourraient avoir des effets contraires, car la prise de conscience internationale du rôle négatif joué par le régime algérien dans la région augmente. Face aux défis sécuritaires et économiques actuels, la coopération régionale demeure le seul moyen d'assurer la stabilité et le développement, malgré les tentatives continues de perturbation.