Confrontée à un isolement géopolitique de plus en plus rude, L'Algérie se retrouve dans son propre piège. Les différents conflits régionaux, tels que la crise libyenne et l'instabilité croissante au Sahel, ont affaibli la position de l'Algérie dans la région et ont contribué à son éloignement de ses partenaires traditionnels. De plus, les relations tumultueuses qu'elle a créé avec le Maroc, ont également contribué à renforcer cet isolement. Le Polisario avec Alger fait bon gré mal gré, car ce soutien l'isole davantage sur la scène internationale. La politique étrangère adoptée par le régime algérien n'a fait qu'accentuer cet isolement, caractérisée par une attitude irascible et hostile envers de nombreux pays. Cette approche a entraîné un antagonisme croissant avec des nations clés telles que les Emirats arabes unis, le Maroc… Les accusations de complot et de déstabilisation portées à l'encontre de ces pays ont terni les relations de l'Algérie avec eux. De plus, cette politique conflictuelle ne fait que renforcer les perceptions négatives de l'Algérie sur la scène internationale, limitant ses opportunités de coopération et d'investissement. Malgré tout les Etats-Unis tentent de le sortir du gouffre et l'invitent à reconsidérer sa haine contre le Maroc et de cesser d'être une menace pour la stabilité de la région, ce que Alger ne parvient pas à faire, car trop fière et très belliciste. Cet isolement diplomatique a des répercussions économiques certaines pour l'Algérie. Les partenariats commerciaux et les investissements étrangers se font de plus en plus rares, limitant ainsi les perspectives de développement économique du pays. De plus, cette détérioration des relations internationales a un impact direct sur la position de l'Algérie au sein des instances internationales, réduisant son influence politique et diplomatique. Les médias algériens pro-gouvernementaux ont mené une campagne acharnée ces derniers jours contre les Emirats, les accusant de financer une campagne médiatique visant à nuire aux liens historiques de l'Algérie avec les pays du Sahel. Selon certaines informations, cette campagne vise à faire croire aux autorités du Mali et du Niger que leurs pays sont la cible de terroristes soutenus par l'Algérie. Les médias algériens incluent également la Libye, la Mauritanie et le Soudan dans leurs théories complotistes. Ils affirment que ces pays sont complices du plan « maroco-israélien-émirati » contre l'Algérie, sous influence émiratie. Le Maroc et les Emirats sont signataires des Accords d'Abraham depuis fin 2020. La presse algérienne accuse également les Emirats de soutenir une faction « terroriste » au Soudan, qui voudrait déstabiliser le pays pour ensuite attaquer l'Algérie. Ces accusations témoignent de l'isolement croissant du régime algérien, qui se sent menacé par les bonnes relations entre le Maroc et les Emirats. Les Emirats ont rejoint le bloc des pays BRICS. La candidature de l'Algérie aux BRICS a en revanche été rejetée et, selon Alger, c'est la faute de l'Inde, qui se serait prononcée au nom du Maroc contre l'adhésion de l'Algérie. Les attaques du régime algérien contre les Emirats ne sont pas nouvelles, mais elles se sont intensifiées suite à la récente visite du Roi Mohammed VI à Abou Dhabi. Aujourd'hui cet isolement devient croissant sur la scène internationale en raison de ses volontés de déstabilisation de la région, en particulier à travers son soutien continu au Polisario au Sahara. Les actions de l'Algérie visant à instrumentaliser ce conflit a longtemps été critiqués et ont entraîné des conséquences néfastes pour ses relations avec d'autres pays. Cette focalisation excessive sur la question du Sahara a conduit à une marginalisation de l'Algérie sur la scène internationale, affaiblissant ainsi son poids dans les affaires mondiales. Les ambitions déstabilisatrices de l'Algérie ont été critiquées par plusieurs pays, tant au niveau régional qu'international. De plus en plus de pays ont condamné l'implication de l'Algérie dans le soutien au Polisario et ont souligné les conséquences négatives de ces actions sur la stabilité régionale. De plus, des voix se sont élevées au sein des organisations internationales pour dénoncer les agissements de l'Algérie et ont insisté sur l'importance d'une solution politique négociée, respectant l'intégrité territoriale du Maroc.