En plus du scandale « Sonatrach II », la justice italienne étudie une autre affaire de corruption impliquant l'ancien ministre algérien de l'Energie, Chakib Khelil, rapporte, ce mardi 21 juin, plusieurs médias italiens. En plus de la confirmation du procès pour l'affaire de la compagnie Saipem – 198 millions dollars versés à « Khelil et son entourage », en échange de 8 milliards de dollars de contrats en Algérie – la Cour de Milan a renouvelé sa requête pour une autre affaire de corruption. La nouvelle affaire concernerait le rachat par le groupe pétrolier italien Eni d'une firme gazière canadienne First Calgary Petroleums, activant en Algérie à travers une joint-venture avec la Sonatrach algérienne. Le contrat, d'une valeur de 923 millions de dollars canadiens, selon le quotidien italien La Repubblica cité par TSA, a fait l'objet d'un versement de 41 millions d'euros de pots-de-vin à l'ex-ministre algérien en échange de son feu vert à l'opération. La justice italienne vise plusieurs anciens haut cadres de Saipem et de sa maison-mère Eni, mais touche également l'homme d'affaires algérien Farid Bedjaoui. Présenté comme l'homme de confiance et intermédiaire de Chakib Khelil, Bedjaoui est de nouveau cité, en compagnie de Samir Ouraied, présenté comme son associé.