Les discussions sous l'égide de l'ONU entre le Maroc et les séparatistes sont interrompues depuis mars 2019. Le dernier émissaire de l'ONU, un ex-président allemand, Horst Köhler, a démissionné en mai 2019 pour raisons de santé, et n'a toujours pas été remplacé. La diplomatie américaine a réclamé, le 29 mars, la désignation d'un nouvel émissaire pour le Sahara, afin de relancer les négociations. Le dernier envoyé onusien était l'ancien président allemand Horst Köhler, 78 ans, qui avait démissionné en mai pour raison de santé. Début 2020, Miroslav Lajcak, ministre des Affaires étrangères de la Slovaquie et ex-président de l'Assemblée générale des Nations unies, a été pressenti pour devenir le nouvel émissaire pour le Sahara de l'ONU, selon des sources diplomatiques, mais aucune annonce n'a été faite. Selon des diplomates, la sélection d'un nouvel émissaire par Antonio Guterres est conditionnée à un soutien du Maroc, mais elle affronte également le déficit de personnalités qui seraient aptes à reprendre ce dossier. A l'ONU, le Sahara est un des très rares dossiers traités par le Conseil de sécurité à ne jamais faire l'objet de réunions publiques. Il est abordé de manière régulière, mais uniquement à huis clos.