Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, espère le maintien de la « dynamique » politique engagée l'an dernier pour une solution au conflit du Sahara marocain, en dépit de l'absence d'un envoyé spécial sur ce dossier depuis quatre mois. L'ex-émissaire de l'ONU Horst Köhler, démissionnaire en mai pour raison de santé, « a pu rétablir une dynamique et un élan pour le processus politique, via des tables rondes ayant réuni le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie », souligne Antonio Guterres dans le rapport de Guterres remis au Conseil de sécurité. Après une longue interruption du dialogue, deux tables rondes ont réuni en Suisse en décembre et mars les parties sans cependant aboutir à une percée significative. « Il est essentiel que cet élan ne soit pas perdu », ajoute le chef de l'ONU, toujours en quête d'un successeur à Horst Köhler quatre mois après son départ. Les consultations sur la situation au Sahara se tiendront les 8, 16 et 30 octobre courant, en sus des réunions et des consultations non officielles sur le projet de la résolution devant être publiée fin octobre.