Un nouveau scandale impliquant le polisario et ses commanditaires algériens vient de défrayer la chronique en Algérie. Selon des sources judiciaires d'Algérie Part, un site algérien d'investigation et de décryptage, des responsables de réseaux de trafiquants de voitures, appartenant aux officiers du "polisario" introduisaient en Algérie depuis 2017 « des voitures immatriculées en Espagne en les embarquant dans les bateaux qui assuraient la liaison maritime Valence-Mostaganem inaugurée le 13 mars 2016 ». Selon le média, ce scandale a fait de nombreuses victimes à travers plusieurs wilayas comme Oran, Mostaganem, Tlemcen, Béjaia, Blida ou Alger. Les personnes jugées dans le cadre de cette affaire ont écopé des peines allant de 3 ans de prison ferme jusqu'à la perpétuité. Algérie Part explique que ces membres du "polisario" « achètent des voitures d'occasion en Europe et particulièrement en Espagne pour les introduire ensuite en Algérie. Bénéficiant de plusieurs largesses qui leur sont consenties par les autorités algériennes en leur qualité de réfugiés dans les camps de Tindouf, ils ne dédouanent pas ces véhicules qui sont introduits dans le cadre de l'admission temporaire bénéficiant de la suspension totale des droits et taxes, pour utilisation d'un véhicule touristique ou commercial en l'état ». « Ces véhicules d'occasion se retrouvent ensuite revendus dans le marché parallèle auprès de plusieurs réseaux de trafiquants qui jouissent de certaines complicités au sein des APC et Dairas afin de falsifier de nouvelles cartes grises portant le sceau et la garantie de l'Etat », poursuit-on. A Mostaganem, les activistes du polisario revendent leurs voitures qui n'ont pas été dédouanées ni ressorties du territoire algérien à l'issue des six mois autorisés par la procédure de l'admission temporaire. Selon le site d'investigation, ces membres du polisario revendaient leurs véhicules d'occasion à un réseau de trafiquants et de faussaires. Ces revendeurs des voitures ont créé un nouveau marché parallèle à la wilaya de Mostaganem. C'est ainsi que près de 3 000 véhicules immatriculés ont été illégalement revendus puis acheminés dans plusieurs wilayas en Algérie. Le média note que rien que dans la wilaya d'Oran, plus de 280 voitures achetées par des victimes algériennes arnaquées par les fraudeurs et trafiquants ont été saisies par les brigades mobiles des douanes ou des brigades de la gendarmerie. Une quinzaine de membres actifs des réseaux de trafic de ces véhicules d'occasion importés depuis l'Europe ont été ainsi interpellés et présentés devant plusieurs juridictions. Toutefois, les victimes n'ont jamais été indemnisées après avoir subi un lourd préjudice financier. Enfin, Algérie Part fait observer que les membres du polisario impliqués dans cette affaire « n'ont jamais été inquiétés par la justice algérienne ni recherchés par les services de sécurité. Et pourtant, ils sont les principaux responsables de ce trafic à large échelle appelé le trafic des véhicules dits polisario ».