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Démantèlement d'un réseau criminel impliqué dans le narcotrafic, les enlèvements et séquestrations, le vol de véhicules et la falsification de documents officiels Saisie d'une arme à feu, de bombes lacrymogènes, de cagoules et de drogues
Constitué d'un activiste notoire du «Polisario», de deux Algériens en situation irrégulière, de repris de justice et de recherchés La connexion avec le «Polisario» révélée par l'enquête Dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic et le crime organisé, les services de sécurité ont réussi à démanteler un dangereux réseau criminel opérant dans différentes villes du Royaume, en particulier Rabat, Témara, Casablanca, Laâyoune et Nador. Ce réseau versait dans diverses activités répréhensibles, dont le trafic de cocaïne, de chira et des véhicules volés, le faux et usage de faux, ainsi que les enlèvements et séquestrations. Selon une source judiciaire, les membres arrêtés de cette bande criminelle (une vingtaine), dont un activiste notoire du « Polisario », deux Algériens en situation irrégulière au Royaume, des repris de justice et des individus recherchés par les services de police et de la Gendarmerie Royale pour leur implication dans divers délits, ont été trouvés en possession d'une arme à feu, de bombes lacrymogènes, de matraques électriques et d'armes blanches, de cagoules, d'une importante somme d'argent et des bijoux, d'une quantité de chira et de cocaïne, d'un lot de matériel utilisé dans la falsification et l'intimidation des victimes, ainsi que plusieurs véhicules de luxe volés. L'enquête a permis, selon notre source, d'établir qu'en plus des expéditions de drogue à destination de l'étranger et des provinces du Sud, ayant porté sur une dizaine de tonnes de chira, les membres de ce réseau ont trempé dans des opérations de trafic de voitures volées à l'intérieur du Royaume ou introduites, frauduleusement, au pays à partir de l'Europe. A ce sujet, ces malfrats auraient reconnu qu'ils procédaient à l'écoulement, sur le marché national, ou au convoyage en Algérie et parfois en Mauritanie, des voitures volées, sur la base de documents falsifiés, avec la contribution de faussaires à la solde du réseau ou de fonctionnaires véreux au sein des douanes et des services d'immatriculation des véhicules. Le traitement de cette affaire a, par ailleurs, dévoilé l'existence de connexions entre le « Front Polisario » et ce réseau, dont l'un des principaux membres n'est autre qu'un activiste virulent à la solde des mercenaires, en constante coordination avec la centrale séparatiste. Il s'agit, en effet, de Haddi Sidi Ahmed Mahmoud, dit «El Kinnane», animateur de la tristement célèbre cellule subversive « Brigade du martyr El Ouali», ayant fomenté les troubles à l'ordre public et les actes de vandalisme qu'a connus la ville de Laâyoune en mai 2005 et que le «Polisario» avait qualifié d'«Intifada». Ce séparatiste endurci, qui avait, auparavant, renié sa nationalité marocaine, a fait l'objet, entre 1997 et 2006, de plusieurs condamnations à des peines de prison notamment pour «atteinte aux institutions sacrées, outrage à agents publics et violence, trafic de drogue, coups et blessures, complicité de vol, prostitution, escroquerie et ivresse publique». Affichant un prétendu repentir, cet activiste du «Polisario» a, d'après notre source, initié un projet commercial consistant en une unité de congélation avec un parc de camions frigorifiques, qu'il entendait exploiter comme couverture dans le trafic de drogue, pour lequel il avait déjà écopé d'une peine d'emprisonnement. Pour ce faire, il a renoué avec l'un de ses anciens co-détenus rompu au narcotrafic, en l'occurrence le nommé Youssef Harkach, également membre du réseau démantelé, auquel il a fait miroiter les perspectives alléchantes de son projet, Ce subversif sahraoui entendait, ainsi, conjuguer l'expérience éprouvée de Youssef Harkach et la logistique de son entreprise-écran, pour réaliser de grandes opérations de trafic de drogue devant générer des gains substantiels destinés à financer l'activisme pro-«Polisario» dans les provinces du Sud et, partant, servir la «cause sahraouie».