L'Agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a déclaré vendredi qu'elle continuait à recevoir des « rapports inquiétants » concernant les camps de réfugiés érythréens dans la région du Tigré en Ethiopie qui restent « inaccessibles ». Les détails des dommages et des perturbations restent inconnus jusqu'à ce que nous puissions les atteindre et vérifier les informations, a déclaré Babar Baloch, porte-parole du HCR lors d'un point de presse hybride depuis Genève. « Nous espérons que le récent accord permettra un accès humanitaire complet et sans entrave à la région du Tigré », a-t-il ajouté, craignant que certains réfugiés érythréens aient déjà fui les camps en quête de sécurité. Avec l'agence fédérale pour les réfugiés sur les arrangements logistiques, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) discute de la nécessité d'évaluer la situation sécuritaire avant la reprise des activités humanitaires. Et après la signature d'un accord pour un accès des agences humanitaires au Tigré, le HCR s'est dit prêt « à reprendre l'ensemble de ses activités humanitaires dans la région du Tigré dès que la situation le permettra ». L'accord signé cette semaine par l'équipe de l'ONU dans le pays et le gouvernement fédéral éthiopien autorise « un accès sans restriction, continu et sécurisé du personnel et des services humanitaires aux populations vulnérables dans les régions gérées (par le gouvernement) au Tigré et dans les zones frontalières des régions Amhara et Afar » voisines.