Des candidates aux élections locales américaines, pour la plupart issues de la diversité, ont conquis de nouveaux bastions dans de nombreux Etats et au Parlement, lors des scrutins organisés mardi. Les femmes, qui plus est, issues de la diversité, ont réalisé un beau score lors de ces élections américaines. Certaines d'entre elles ont notamment pris la tête de nombreux États, comme au Nouveau-Mexique (sud-ouest) qui a ainsi choisi un trio de femmes issues de minorités pour siéger à la Chambre des représentants. Les trois élues sont Deb Haaland, démocrate qui est devenue en 2018 l'une des deux premières femmes amérindiennes à siéger au Congrès, la républicaine Yvette Herrell, elle aussi amérindienne, et la démocrate Teresa Leger Fernandez, qui a des origines latino-américaines. De son côté, le Wyoming (nord-ouest) a élu pour la première fois de son histoire une femme, la républicaine Cynthia Lummis, comme sénatrice. Dans le Missouri, Cori Bush est devenue la première femme noire à représenter cet État au Congrès. Quant aux États du Delaware et du Vermont, ils ont élu deux femmes transgenres, Sarah McBride (Sénat) et Taylor Small (Chambre des représentants). À noter également que la sénatrice de Californie, Kamala Harris, 56 ans, est la première candidate noire et d'origine indienne à briguer la vice-présidence des États-Unis. Elle deviendrait la première femme vice-présidente des États-Unis en cas de victoire. Enfin, la jeune star démocrate du Congrès Alexandria Ocasio-Cortez et sa « bande » aussi appelée « The Squad » ou « AOC +3 » qu'elle forme avec Ayanna Pressley du Massachusetts, Ilhan Omar du Minnesota et Rashida Tlaib du Michigan ont été facilement réélues au Congrès, bien décidées à continuer à tirer le parti démocrate vers la gauche.